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Chiffrer le coût d'un WebDocumentaire !?!

Publié : 26 mai 2011, 14:06
par wf
Bonjour à tous,

Voilà,

On me demande de chiffrer ce que peut coûter un Webdocumentaire... Genre que je découvre, d'où mon incompétence ](*,)

J'ai tout de même creusé ce genre nouveau et qui est aidé (ou subventionné) par le CNC.

Bref, si quelqu'un, par ici a déjà été confronté à ce genre de production ou postproduction, je serais ravis d'avoir quelques informations...

Merci d'avance

Re: WebDocimentaire !?!

Publié : 26 mai 2011, 14:13
par manu_n
Bonjour,
juste au cas où, un exemple récompensé :
http://prisonvalley.arte.tv/?lang=fr

Publié : 26 mai 2011, 15:45
par vinc
Webdoc ca veut tout et rien dire à la fois. Pour certains ca veut dire cheap parce que diffusion sur internet (sic !) et pour d'autres ca ne change rien sur les moyens de tournage parce qu'on veut bien travailler.

C'est mon cas actuellement ou je travaille sur un doc financé et qui sera diffusé sur le web en 2012.
Il est probable aussi qu'il y aura quelques diffusions grandeur nature sur grand écran.
La seule différence est dans la forme : le spectateur pourra cliquer et naviguer entre différents modules. Donc pour le budget je dirai que cela ne change pas grand chose, a part qu'il faut ajouter le poste du travail d'intégration et de conception internet.

D'ailleurs il y a une belle matière sonore (et visuelle).

Vinc.

Publié : 26 mai 2011, 16:27
par Foxp2
Webdocumentaire ne veux pas tant dire " diffuse sur le web" que "ecrit pour le web" .

Un bel exemple est "Prison Valley" :Le web documentaire Prison Valley, : http://prisonvalley.arte.tv/?lang=fr
produit par Arte.

Cote tournage ca ne change pas grand chose a ce qu'on connait, en revanche coté decoupage et montage c'est tres nouveau car la lecture n'est pas forcement lineaire. En effet a la fin de chaque sequence le spectateur peut soit acceder a des complement d'info sur tel ou tel personnage ou problematique, il peut aussi aller directement a une autre sequence , hors de tte linearité . L'etape nouvelle qui permet ces "sautes" dans le recit est l'integration "Flash" qui donne les liens et l'organigramme du film. De ce que j'en sais il faut non seulement concevoir le recit mais aussi l'organisation de la "navigation" du spectateur, dans Prison Valley c'est tres malin puisqu' a la fin de chaque sequence on se retrouve dans la chambre du motel et en cliquant sur tel ou tel element du decor on a alors acces a d'autres renseignement ou directement aux sequences ..
ils ont aussi fait un beau travail d'ambiances sonores a base de boucles (puisque le spectateur peut rester sur la mm page un temps indefini..)
C'est un beau terrain de jeu a defricher !
Le web documentaire Prison Valley, dont Libération est partenaire, a reçu le prix Word Press Photo catégorie multimédia.

Ah !j'avais pas vù la que 'manu-n" parlait deja de Prison Valley..

Publié : 26 mai 2011, 17:03
par so
Vous avez là les contraintes du jeu vidéo divisées par 100! :)

Publié : 26 mai 2011, 17:05
par dasound
Par contre ça change quand même à priori le système d'écoute sur lequel l'auditeur verra le film : des enceintes d'ordi pourri ou un casque. Deux extremes concernant le mix. Je vais aussi bosser sur un projet comme celui-ci bientôt. Du coup pas encore de retour d'expérience ....
Qui gère l'encodage ? L'intégrateur ?
Prise de son binaural pour une meilleur immersion au casque ?
Mix avec peu de dynamique pour une bonne écoute en milieu bruyant ?
Pas mal de questionnement ...
C'est vrai que les projets internet sont en général fauché et par exemple en montage son on a l'habitude de se concentrer sur l'essentiel, voix et effets narratifs (le petit fond d'air qui va bien n'a pas trop lieu d'être ...). Mais aussi parce que ces programmes sont en général court ...
Sur un programme plus long on peut imaginer que le spectateur va se mettre dans des dispositions d'écoute meilleur donc ça nécessite un plus grand travail sur le son non ?

Publié : 26 mai 2011, 18:09
par zikayan
Y'a un avantage avec le webdoc : ce n'est pas (encore) normé. Durée et forme beaucoup plus libre qu'à la TV. Pas de vérifs de PAD, donc un peu plus de liberté dans la dynamique, et aussi une forme d'écriture qui peut se permettre d'être moins télévisuelle : pas besoin d'une voix-off omniprésente (des textes et liens interactifs peuvent donner le contexte et les infos clés), une place retrouvée pour les sons, ambiances et musiques.
Un autre bel exemple ici :
http://argentina.arte.tv/fr/#/introduction

Publié : 27 mai 2011, 09:48
par Papalou
so a écrit :Vous avez là les contraintes du jeu vidéo divisées par 100! :)
[provoc]
Le jeu vidéo ayant lui des contraintes de scénario divisées par 1000...
[/provoc]

Publié : 27 mai 2011, 10:15
par lestevennok
Papalou a écrit :
so a écrit :Vous avez là les contraintes du jeu vidéo divisées par 100! :)
[provoc]
Le jeu vidéo ayant lui des contraintes de scénario divisées par 1000...
[/provoc]
:lol:

Publié : 27 mai 2011, 10:45
par zikayan
Pas si simple : le webdoc doit arriver à proposer une navigation libre dans du contenu linéaire, le jeu vidéo doit trouver une linéarité dans du contenu interactif ;-)