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Question de quantification et méthodologie
Publié : 31 août 2011, 18:03
par Dupont
Hello,
Pratiquant quasiment exclusivement l'enregistrement sur piste de mes mixs (plutôt que le bounce) je me trouve régulièrement confronté à une question existentielle à ce sujet.
Soit une session en 24bits/48KHz (ou plus) et un mix enregistré dans cette même session.
Comment qu'on fait pour sortir rapidement la version 16bits/48KHz?....
Perso, je me retrouve souvent à devoir bouncer le mix enregistré pour pouvoir appliquer le dithering (+noise shaping).
Nous sommes bien d'accord qu'un simple "export selected files" en 16 bits va tristement aboutir à ce que le mix soit purement et simplement tronqué?... (à moins que, le dithering serait automatique lors de la bascule en 16bits, j'en doute).
J'ai bien essayé d'appliquer (Audiosuite) le dithering sur le fichier (avec le seul outil dispo en AS à savoir l'IDR de Waves) mais le fichier résultant reste en 24bits...
Comment vous procédez vous?...
Et, question subsidiaire, vous avez un outil préféré pour le dithering/noise shaping ou bien?...
En vous remerciant.
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 31 août 2011, 18:06
par Dupont
Ce qui m'amène d'ailleurs une autre question: vous arrive t-il de livrer du 24bits?... Perso, j'ai toujours l'impression que c'est un gros risque et qu'il vaut mieux s'en tenir au bon vieux 16bits (mais quel dommage).
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 31 août 2011, 18:56
par Labroue
Il faut vérifier dans la doc si l'option "export file sélectes" en 16 bits applique la formule du processing définie dans les préférences.
Quoi qu'il en soit, si tu fais un dithering en audiosuite, même si le résultat est bien évidemment contenu dans un fichier en 24 bits, le dithering 16 bits sera pris en compte et tu pourras le tronquer en 16 bits sans problème et sans aucune dégradation.
Dans Protools j'applique un simple dither 16 bits. Un meilleur résultat sera obtenu avec le Mbit+ d'iZotope à l'extérieur de Protools.
Bien amicalement.
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 31 août 2011, 19:42
par Maxwyme
J'ai pris le parti pris de dorénavant livrer tous mes formats "longs", documentaires, fictions etc... en 24bits, auquel je joins de temps en temps une copie en 16bits, histoire de... Jusqu'à maintenant, aucun problème, tant avec les clients que les diffuseurs, que je n'ai pas manqué de prévenir.
J'ai pour habitude (quand on est pas pressé) de faire mon dither via le UV22HR de Apogee, une petite séance étudiante de test en audi autour de signaux à très faible niveau lui avait donné l'avantage par rapport aux plugs natifs des séquenceurs, mais bon, je doute que la différence soit réelle autour d'un programme TV standard. M'enfin, j'avais entendu un mieux, donc je m'y suis cantonné...
Pour le dithering "online" dans ProTools lorsque j'enregistre un mix, je crée simplement une tranche master correspondant au send-bus utilisé pour le port, et j'y applique le Pow-R (et son copain L3) en insert. Comme le dit Labroue, le fichier résultant pourra se faire tronquer de 24 à 16 sans aucun soucis.
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 31 août 2011, 19:44
par MarcV
Dupont a écrit :Ce qui m'amène d'ailleurs une autre question: vous arrive t-il de livrer du 24bits?... Perso, j'ai toujours l'impression que c'est un gros risque et qu'il vaut mieux s'en tenir au bon vieux 16bits (mais quel dommage).
Une question en amenant une autre : quelle est la destination de tes fichiers ?
En TV, je livre du 24bit depuis fort fort longtemps. N'oublions pas que les BetaNum et HDCAM sont en 20bit !
Seul le HDCAM-SR est en 24bit.
Donc idéalement : du 20bit, sinon dithering.
Dans le doute, il vaut mieux un 24bit tronqué sur 20 qu'un 16bit qui n'en profitera pas.
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 31 août 2011, 19:46
par Maxwyme
+1 pour les reports Beta, à ne pas négliger, le 20bits se fait facilement oublier...
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 31 août 2011, 19:59
par Labroue
Je n'utilise les 16bits que pour les éditions de CD, et aussi pour les émissions d'AudioPeople et d'AutreRadioAutreCulture.
Sinon tout le reste est sur des fichiers de 24 bits avec en général une définition correspondant à du 20 bits.
En 24 bits, à part le silence absolu, c'est tout ce que l'on peut faire. Le 24 bits restent totalement illusoire. Le 20 bits correspond à une réalité technologique.
C'est malgré tout fort bien qu'une modulation quantisée en 20 bits soit portée par un fichier de 24, comme pour tout autre forme de transport de données.
Bien amicalement.
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 01 sept. 2011, 11:20
par guiguy
Nous sommes bien d'accord qu'un simple "export selected files" en 16 bits va tristement aboutir à ce que le mix soit purement et simplement tronqué?... (à moins que, le dithering serait automatique lors de la bascule en 16bits
Je crois bien que le dithering s'applique automatiquement (+ noise shaping de 24bits à 16bits)lors d'un export. Je ne sais si on a le choix du plug ou si c'est obligatoirement celui de digi par contre.
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 01 sept. 2011, 19:54
par Dupont
Merci pour vos réponses.
Oui, j'ai effectivement vérifié dans le manuel (je sais je suis paresseux...) et le dithering (+noise shaping) est appliqué automatiquement, du moins pour le 24 vers 16 (ça n'est pas nécessairement le cas pour toutes les requantifications->cf manuel).
Quant à la destination des fichiers, c'est un peu le soucis, puisque, travaillant bcp dans mon studio (ou en audi externe), je ne sais que rarement ce qui sera fait des fichiers (direct sur serveur? béta num, HD cam? etc....), à part bien sûr des Dolby SRD ou SR.
Vous recommanderiez donc de faire un dithering en 20bits, qql soit le support final (hors cinéma)?...
Re: Question de quantification et méthodologie
Publié : 01 sept. 2011, 21:25
par MarcV
Perso, je ne m'emmerde pas avec ça. Je livre du 24bit (sauf si la machine de record accepte le mélange de résolution [cf: Fairlight]) depuis des années sans que ça ne pose le moindre problème.
Et en terme d'archive, cela permet de conserver un master en 24bit pour les utilisations futures.