Bonjour a tous,
Je voudrai partager avec une vous une certaine colère, et savoir aussi si je suis le seul a me plaindre ou est ce que je suis trop exigeant,
Je sors d'une formation et comme tout étudiant en fin de vie, je cherche du boulot, et je trouve que des offres de stage de plusieurs mois, payé en tant que stagiaire (voir pas), et où les missions de stagiaire sont clairement des postes (par ex: de recorder).
Existe t'il encore des vrai stage où l'on est censé nous former? Plus que nous exploiter? Et si oui dites moi où ça peut se trouver!! Ca en devient désespérant!!
Marre de ces stages!!!
moi perso ça m'a toujours fait halluciner les stages non rémunérés qui ne sont pas des stages d'observation mais des véritables postes à responsabilités, avec niveau d'exigence etc... Surtout en mode "longue durée". j'ai eu la chance de commencer directement salarié il y a une dizaine d'année, je comprends la nécessité du stage d'observation pour se faire une idée se son future travail, mais pour le reste, ça me débecte. Peut-être devrait-on créer un "smic jeune", exonérés de charges patronales... Ou un truc comme ça j'y connais pas grand chose.
Cà fait partie du monde actuel du travail. Tu fais stages sur stages, mais t'as de +en + besoin de "crouter", d'avoir un salaire décent alors on te propose un poste avec -40% du salaire en vigueur, tu acceptes car tu n'as plus le choix pour exercer le metier de tes rêves...
Et des gens acceptent sans penser aux conséquences pour ceux/celles qui suivent où qui sont déjà en poste. Va défendre ta pige quand tu sais qu'à côté un autre va le faire pour 20/30% de moins sans compter les heures...
Soyons un peu plus solidaire, certain corps de métier le font très bien...
Et des gens acceptent sans penser aux conséquences pour ceux/celles qui suivent où qui sont déjà en poste. Va défendre ta pige quand tu sais qu'à côté un autre va le faire pour 20/30% de moins sans compter les heures...
Soyons un peu plus solidaire, certain corps de métier le font très bien...
La solidarité fonctionne difficilement car les étudiants eux-même font pression pour que ces stages existent. Ce sont les premiers à avoir réagi négativement face aux décrets réglementant les stages. On a beau leur dire qu'en leur privant de stage à terme, on garantit leur avenir, la majorité ne voit ce dernier qu'à court-terme. Ce n'est qu'après leur diplôme qu'ils réalisent ce qui se passe.Soyons un peu plus solidaire, certain corps de métier le font très bien...
L'exploitation des stagiaires est un problème contre lequel je m'insurge depuis des années mais je pense que la législation est la seule qui puisse régler ce problème qui touche 800 000 personnes en France, dans TOUS les corps de métier (y compris dans les métiers du droit et les métiers de vendeur en magasin!) et dans tous les pays occidentaux. Seule une frange limitée de ces stagiaires touchent le SMIC: certains élèves-avocats travaillant dans de gros cabinets (mais ils travaillent près de 70h par semaine, ce qui revient au même) et ceux qui ont de la chance de faire leur stage dans des entreprises du luxe.
Les stages qui remplacent des postes sont en théorie illicites (et pourtant ils constituent aujourd'hui une grande majorité des stages proposés - les annonces parlent souvent de "poste" et "exigent" des "compétences"). Ces annonces peuvent être transmises à l'inspection du travail. Le stagiaire quant à lui peut requalifier son stage en emploi devant les Prud'hommes.
Pour finir, voici le site d'un mouvement né il y a quelques années pour lutter contre les abus dans le domaine : http://generation-precaire.org. Un mouvement qui, à part ponctuellement, a beaucoup de mal à se faire entendre.
Bonjours,
Les artisans boulangers, coiffeurs, les forains (code de l'industriel forain), agents immobiliers, les agriculteurs, chacune des professions libérales, les entreprises de sécurité et bien d'autres, bénéficient toutes d'une organisation professionnelle convenue :
de la formation et des diplômes éventuels, des conventions de stage, à l'exécution des contrats de travail.
Pourquoi pas nous ?
Bien amicalement.
Les artisans boulangers, coiffeurs, les forains (code de l'industriel forain), agents immobiliers, les agriculteurs, chacune des professions libérales, les entreprises de sécurité et bien d'autres, bénéficient toutes d'une organisation professionnelle convenue :
de la formation et des diplômes éventuels, des conventions de stage, à l'exécution des contrats de travail.
Pourquoi pas nous ?
Bien amicalement.
J'ai peur qu'un syndicat ne change pas la donne puisque de nombreux domaines sont touchés y compris ceux où la présence syndicale est très forte (comme à la SNCF où sur un poste on fait succéder les stagiaires tous les 6 mois, ce qui tout à fait illicite). Je n'ai jamais entendu un seul syndicat important (FO, CFDT ou CGT) s'emparer du phénomène et en faire son cheval de bataille dans les médias (cela dit je peux me tromper).
Pour vous dire, si j'en crois le site Génération Précaire, même une ONG luttant contre la pauvreté a pu émettre une offre proposant un stage de 2 ans au poste d'assistant de direction trilingue.
Quand aux conventions de stage elles sont obligatoires depuis un petit bout de temps. Cela n'a jamais enrayé le phénomène.
Génération Précaire est le seul organisme dans le domaine qui se bat quotidiennement contre cela.
Je recommande vivement aux diplômés/étudiants concernés de consulter leur site, de lire ce qu'ils ont à dire et de témoigner. Et éventuellement de s'engager (car aucun combat ne se gagne sans mobilisation).
Pour vous dire, si j'en crois le site Génération Précaire, même une ONG luttant contre la pauvreté a pu émettre une offre proposant un stage de 2 ans au poste d'assistant de direction trilingue.
Quand aux conventions de stage elles sont obligatoires depuis un petit bout de temps. Cela n'a jamais enrayé le phénomène.
Génération Précaire est le seul organisme dans le domaine qui se bat quotidiennement contre cela.
Je recommande vivement aux diplômés/étudiants concernés de consulter leur site, de lire ce qu'ils ont à dire et de témoigner. Et éventuellement de s'engager (car aucun combat ne se gagne sans mobilisation).
