Contrat documentaire (long-métrage)

Les questions juridiques et tarifaires concernant nos métiers.
mathieu

Re: Contrat documentaire (long-métrage)

Message non lu par mathieu »

Merci pour vos réponses.
Entre temps j'ai réussi à imposer un tarif m'évitant la question d'une retribution par pourcentage.

Mais maintenant se posent d'autres questions... Je suis à la base compositeur et enregistré en tant que tel comme travailleur indépendant (formulaire P0i) et règle mes cotisations sociales auprès de l'Agessa. Or comme le souligne TNT le boulot qui m'est demandé n'a pas grand chose de créatif, il s'agit de bruitages et de mixage. Comment puis-je facturer ce travail puisque l'Agessa ne veut pas en entendre parler?
Je sais que la question des statuts à été traitée souvent, mais je n'ai pas trouvé grand chose concernant le cumul des activités de compositeur et de sound designer. Merci
claudebna

Re: Contrat documentaire (long-métrage)

Message non lu par claudebna »

Je suis complètement d'accord avec X-AV.

J'ai répondu à une annonce pour bosser sur du sound design de jeu vidéo en allemagne, un projet étudiant (pour un jeu XBox et Pc...déjà j'ai trouvé ça louche ).

On m'a dit dans l'ordre que ce n'était pas rémunéré.
Que c'est un bon moyen de se faire une expérience
Que c'est le meilleur moyen de se faire des contacts
Que si le jeu connait un succès...blablabla... ( exactement pareil que ce qu'a dit Bertrand)

Ma manière de voir les choses est la suivante: vous acceptez de bosser gratos, vous ne gagnez pas une réputation professionnelle sérieuse mais vous gagnez la réputation de quelqu'un qui accepte de bosser gratos tout simplement.

C'est d'autant plus désolant que l'on débourse un fric monstrueux, (que dis je... ignoble) dans une école ou une formation qui nous a couté les yeux de la tête...et qu'ensuite on accepte de manière générale de bosser pour rien. Investissement valeur zéro donc. :clap:

Il faut pas pleurer après si le milieu du son péréclite professionnellement parlant depuis des années. La profession a été tirée vers le bas en étant complètement dévalorisée en acceptant de travailler pour rien. Qui voudra payer quelqu'un alors qu'il peut avoir la même chose gratos avec le pigeon d'à côté à qui l'on fait croire monts et merveilles ?

Si tous le pros du son exigent un tarif, les producteurs et les chefs de projets seront bien obligés de lâcher un chèque au final car ils ne trouveront plus personne pour bosser à l'oeil gratuit.

Et c'est bête à dire mais tout travail mérite salaire, surtout un travail qui demande certaines connaissances d'ordre techniques, une certaine rigueur, une méthodologie, de la diplomatie, un peu de talent, beaucoup de patience et au final un travail qui prend beaucoup de temps et d'énergie.

Voilà c'était mon premier post sur le site et ça commence avec un coup de gueule.

Bonne journée/soirée.
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