[Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
- Dorian
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[Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
J’ai regardé ce film l’autre soir à la télé, et j’ai été choqué par pas mal de choses, par rapport à ce qu’on en avait pu m’en dire (super critiques, que ce soit au niveau du scénar, de la mise en scène, du son, des comédiens, etc. etc. n’en jetez plus).
Et bien j’ai été super déçu, j’ai trouvé ce film sans aucun intérêt, mais vraiment aucun (à part pour l’image peut-être ?), ni dans le fond, ni sur la forme…
Déjà, pour parler son direct (et mixage parole ?), c’est simple, je n’ai pas compris 8 répliques sur 10, en moyenne, à un niveau d’écoute pourtant raisonnable sur une télé SONY Bravia de base en stéréo : le son est tout sourdaud (la prise de son direct a l’air assez discutable), et le mix général avec la musique au dessus des dialogues (déjà à peine compréhensibles), finit d’achever la chose (au secours la musique, vraiment mauvaise AMHA). Je ne comprends pas, est-ce un problème de diffusion ? Ou de downmix automatique (y’a t’il eu un mix spécifique pour la version télé ? J’en doute vu le résultat) ? Ca pue la post-synchro à tout les étages, et malgré ça, les dialogues sont imbitables ? Choix de la réalisation ?
Niveau casting, je trouve ça affligeant, je n’y ai pas cru une seule seconde… A part Gégé et Dussolier, les autres sonnent ultra faux. Sans parler des rôles féminins : je veux pas être sexiste, mais faut croire qu’il n’y a que des bombes sexuelles dans la police et son entourage juridique ? C’est n’importe quoi… Mais bon, n’ayant pas compris la moitié des dialogues, c’est peut-être lié ?
Film trés surestimé AMHA, notamment au niveau technique, voilà ma conclusion… J'aimerais bien avoir vos impressions aussi, paske là je me sens con...
Et bien j’ai été super déçu, j’ai trouvé ce film sans aucun intérêt, mais vraiment aucun (à part pour l’image peut-être ?), ni dans le fond, ni sur la forme…
Déjà, pour parler son direct (et mixage parole ?), c’est simple, je n’ai pas compris 8 répliques sur 10, en moyenne, à un niveau d’écoute pourtant raisonnable sur une télé SONY Bravia de base en stéréo : le son est tout sourdaud (la prise de son direct a l’air assez discutable), et le mix général avec la musique au dessus des dialogues (déjà à peine compréhensibles), finit d’achever la chose (au secours la musique, vraiment mauvaise AMHA). Je ne comprends pas, est-ce un problème de diffusion ? Ou de downmix automatique (y’a t’il eu un mix spécifique pour la version télé ? J’en doute vu le résultat) ? Ca pue la post-synchro à tout les étages, et malgré ça, les dialogues sont imbitables ? Choix de la réalisation ?
Niveau casting, je trouve ça affligeant, je n’y ai pas cru une seule seconde… A part Gégé et Dussolier, les autres sonnent ultra faux. Sans parler des rôles féminins : je veux pas être sexiste, mais faut croire qu’il n’y a que des bombes sexuelles dans la police et son entourage juridique ? C’est n’importe quoi… Mais bon, n’ayant pas compris la moitié des dialogues, c’est peut-être lié ?
Film trés surestimé AMHA, notamment au niveau technique, voilà ma conclusion… J'aimerais bien avoir vos impressions aussi, paske là je me sens con...
Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
Tout pareil sur l'intérêt du film que je trouve limité. Le scénario est... basique. La mise en scène... aussi. Ça manque quand même de sensibilité. Qui pourrait mieux raconter une histoire de flics qu'un ancien flic ? Ben non en fait, avoir un vécu ne fait pas un réalisateur. Bref c'est un film, mais ce n'est pas du cinéma.
Auteuil, que par ailleurs j'ai beaucoup aimé dans d'autres rôles, n'est pas crédible en grand flic. Par contre, au niveau des comédiens qui s'en sortent bien dans le film, il y a aussi Daniel Duval. Valéria Golino est une femme sublime, certes, mais pas vraiment une bombe sexuelle et Mme Marchal non plus d'ailleurs.
Je l'ai vu en version téléchargée, au casque, donc je n'ai pas eu de problème d'intelligibilité mais j'ai plutôt bien entendu les coupes sur les dialogues comme si les fonds d'air étaient sous mixés, particulièrement pour les scènes d'intérieur du 36 avec Dussolier. A chaque phrase, boum du souffle. Et effectivement il m'avait bien semblé qu'il y avait pas mal de post-syncro.
J'avais vu un making of de Braco dont une partie était consacrée au son, et particulièrement à la prise de son direct. On y expliquait qu'O. Marchal, qui prend toujours le même ingé son, veut des graves survitaminés pour les voix et donc beaucoup de présence. C'est un choix qui peut être discutable, mais, déjà, le fait qu'il y ait une envie, un désir, une direction, quant à l'enregistrement des dialogues est plutôt une bonne chose, amha.
Auteuil, que par ailleurs j'ai beaucoup aimé dans d'autres rôles, n'est pas crédible en grand flic. Par contre, au niveau des comédiens qui s'en sortent bien dans le film, il y a aussi Daniel Duval. Valéria Golino est une femme sublime, certes, mais pas vraiment une bombe sexuelle et Mme Marchal non plus d'ailleurs.
Je l'ai vu en version téléchargée, au casque, donc je n'ai pas eu de problème d'intelligibilité mais j'ai plutôt bien entendu les coupes sur les dialogues comme si les fonds d'air étaient sous mixés, particulièrement pour les scènes d'intérieur du 36 avec Dussolier. A chaque phrase, boum du souffle. Et effectivement il m'avait bien semblé qu'il y avait pas mal de post-syncro.
J'avais vu un making of de Braco dont une partie était consacrée au son, et particulièrement à la prise de son direct. On y expliquait qu'O. Marchal, qui prend toujours le même ingé son, veut des graves survitaminés pour les voix et donc beaucoup de présence. C'est un choix qui peut être discutable, mais, déjà, le fait qu'il y ait une envie, un désir, une direction, quant à l'enregistrement des dialogues est plutôt une bonne chose, amha.
Dernière modification par Elie le 20 déc. 2014, 00:43, modifié 1 fois.
Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
On est d'accord sur le son (même constat lors de la sortie en salles) mais en même temps je trouve le son à chier sur la TNT en général, une des 1000 raisons pour laquelle je n'ai de toutes façons plus de box TV du tout...
C'est vrai que les voix sont étouffées et que ça bafouille pas mal, bizarrement j'ai fait le constat inverse, à savoir que selon moi niveau parole c'est quasi du 100% direct, mais très très lissé au niveau de la post-prod avec des réducteurs de bruit à tous les étages, d'où cette sensation de voilage HF pas très naturel. Et sûrement une part d'actorat à incriminer...
Après, le film n'est pas parfait, mais personnellement, un long-métrage français avec des couilles, je serai toujours supporter car voilà le niveau général quoi... Marchal se bat pour remettre à niveau une offre catastrophique, il le fait via le polar bien burné et c'est tant mieux! Franchement plein le cul de voir toutes ces comédies d'humoristes qui trustent les premières places à tort... J'ai été un peu déçu par les Lyonnais car on sent réellement le montage amputé (3h à l'origine!)... Sans cette charcuterie inopinée on tenait peut-être là un vrai chef d'oeuvre.
Jette un oeil vigilant sur "A bout portant" tu m'en diras des nouvelles. Rien que la poursuite dans le métro saint-lazare mettra tout le monde d'accord, c'est du lourd... mais là aussi bizarrement j'ai ressenti cette "patte" un peu bizarre dans le son. La nouvelle french touch sonore depuis Godard? :p
Et plus récemment, le ALLELUIAH de Fabrice du Welz est une claque comme on en avait pas vu depuis longtemps, avec (entre bien d'autres choses) un travail sur le son excellent dans sa globalité. Ca retourne franchement les tripes.
C'est vrai que les voix sont étouffées et que ça bafouille pas mal, bizarrement j'ai fait le constat inverse, à savoir que selon moi niveau parole c'est quasi du 100% direct, mais très très lissé au niveau de la post-prod avec des réducteurs de bruit à tous les étages, d'où cette sensation de voilage HF pas très naturel. Et sûrement une part d'actorat à incriminer...
Après, le film n'est pas parfait, mais personnellement, un long-métrage français avec des couilles, je serai toujours supporter car voilà le niveau général quoi... Marchal se bat pour remettre à niveau une offre catastrophique, il le fait via le polar bien burné et c'est tant mieux! Franchement plein le cul de voir toutes ces comédies d'humoristes qui trustent les premières places à tort... J'ai été un peu déçu par les Lyonnais car on sent réellement le montage amputé (3h à l'origine!)... Sans cette charcuterie inopinée on tenait peut-être là un vrai chef d'oeuvre.
Jette un oeil vigilant sur "A bout portant" tu m'en diras des nouvelles. Rien que la poursuite dans le métro saint-lazare mettra tout le monde d'accord, c'est du lourd... mais là aussi bizarrement j'ai ressenti cette "patte" un peu bizarre dans le son. La nouvelle french touch sonore depuis Godard? :p
Et plus récemment, le ALLELUIAH de Fabrice du Welz est une claque comme on en avait pas vu depuis longtemps, avec (entre bien d'autres choses) un travail sur le son excellent dans sa globalité. Ca retourne franchement les tripes.
Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
Les Lyonnais un chef d'oeuvre potentiel ?... Lol.
On est quand même à des années lumière d'Henri Verneuil ou de JP Melville.
On est quand même à des années lumière d'Henri Verneuil ou de JP Melville.
Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
Bonjour,
j'en reviens à mon idée initiale exprimée dans un des anciens sujets concernant l'intelligibilité des dialogues. Pour avoir bien réfléchi au sujet, dans des matières complexes concernant la production musicale, il s'agit avant tout d'un problème de machines, et cela dès la prise de son.
Si depuis la première étape (microphone + preampli + convertisseurs), nous n'avons pas un brillance organique générée par la production d'harmonique sur les sons de voix, le mal est fait, c'est fini. Actuellement nous utilisons des appareils trop purs, trop droits. Et le peu d'harmonique naturelle qui reste sera largement entamé par la compression de données a la diffusions (mpeg2 et pire mpeg1). Ne pas confondre une voix grave avec une voix sourde. Nous pouvons obtenir une voix grave et bien intelligible sans qu'elle soit sourde. Certaines personnes ont besoin que les machines les aident à rendre leur voix intelligible dans les conditions d'un dialogue intime, aux accents vocaux non-forcés.
Je suis persuadé que tant que l'on a pas compris cela, le problème de l'intelligibilité restera un problème majeur de la production de nos films et surtout de nos téléfilms.
En musique, nous sommes confrontés à cette question lorsqu'un chanteur s'exprime d'une voix douce sur une orchestration massive. Que faire ? Monter le volume de la voix, certainement pas; l'enrichir oui. La semaine dernière, pour une prise de son musicale de voix en duo, j'ai choisi d'utiliser deux U67 Neumann, avec préamplis studer et compresseurs LA2A, pourquoi ? Si je n'avais pas mis ces éléments dans la chaine, une des deux voix occultait l'autre et la musique assez riche en aigu finissait par l'achever.
Sur ce critère, pour se donner un avis technique lors de la prise de son, l'information issue de la comparaison entre un vumètre et un PPM est fort intéressante. Une bonne lecture simultanée et comparative de ces deux appareils nous renseignera sur le contenu des sonorités et leur propension a être intégré dans des ambiances sonores complexes.
Pour en revenir au cinéma, les films français étaient tres intelligibles jusqu'au milieu des années 80. Après cela a commencé à se dégrader progressivement, jusqu'à maintenant où la situation est catastrophique.
Pensez qu'une diffusion TV (tnt, box, internet, DVD) utilise des systemes de compression de données qui provoquent une perte substantielle des informations harmoniques sur lesquelles se bâtit l'intelligibilité. Ce paramètre ne peut pas s'entendre en auditorium de mixage de cinéma, voire de tv. L'utilisateur lui le ressentira.
Nous rencontrons ce même problème en radiodiffusion : les compresseurs d'antenne n'arrivent plus à compenser et à rattraper les pertes dues à la compression de données. La radio est un exemple encore plus significatif, car elle s'écoute dans un milieu bruyant lequel couvre 75% en moyenne dans informations sonores. Il faut donc qu'il reste l'essentiel.
Avez-vous vu ces études fortes intéressantes sur la distribution statistique des fréquences d'une voix; études faites en radiophonie par le labo de Meudon, afin d'augmenter et rendement des émetteurs AM et l'intelligibilité des animateurs pour les émissions mondiales (ondes courtes et autres procédés de diffusion dévastateurs) ?
(Le téléfilm serie diffusait par TF1 jeudi soir à 21h était catastrophique au niveau de l'intelligibilité des dialogues : on y comprenait RIEN. J'ai regadé par la diffusion de Numericable).
Bien amicalement
j'en reviens à mon idée initiale exprimée dans un des anciens sujets concernant l'intelligibilité des dialogues. Pour avoir bien réfléchi au sujet, dans des matières complexes concernant la production musicale, il s'agit avant tout d'un problème de machines, et cela dès la prise de son.
Si depuis la première étape (microphone + preampli + convertisseurs), nous n'avons pas un brillance organique générée par la production d'harmonique sur les sons de voix, le mal est fait, c'est fini. Actuellement nous utilisons des appareils trop purs, trop droits. Et le peu d'harmonique naturelle qui reste sera largement entamé par la compression de données a la diffusions (mpeg2 et pire mpeg1). Ne pas confondre une voix grave avec une voix sourde. Nous pouvons obtenir une voix grave et bien intelligible sans qu'elle soit sourde. Certaines personnes ont besoin que les machines les aident à rendre leur voix intelligible dans les conditions d'un dialogue intime, aux accents vocaux non-forcés.
Je suis persuadé que tant que l'on a pas compris cela, le problème de l'intelligibilité restera un problème majeur de la production de nos films et surtout de nos téléfilms.
En musique, nous sommes confrontés à cette question lorsqu'un chanteur s'exprime d'une voix douce sur une orchestration massive. Que faire ? Monter le volume de la voix, certainement pas; l'enrichir oui. La semaine dernière, pour une prise de son musicale de voix en duo, j'ai choisi d'utiliser deux U67 Neumann, avec préamplis studer et compresseurs LA2A, pourquoi ? Si je n'avais pas mis ces éléments dans la chaine, une des deux voix occultait l'autre et la musique assez riche en aigu finissait par l'achever.
Sur ce critère, pour se donner un avis technique lors de la prise de son, l'information issue de la comparaison entre un vumètre et un PPM est fort intéressante. Une bonne lecture simultanée et comparative de ces deux appareils nous renseignera sur le contenu des sonorités et leur propension a être intégré dans des ambiances sonores complexes.
Pour en revenir au cinéma, les films français étaient tres intelligibles jusqu'au milieu des années 80. Après cela a commencé à se dégrader progressivement, jusqu'à maintenant où la situation est catastrophique.
Pensez qu'une diffusion TV (tnt, box, internet, DVD) utilise des systemes de compression de données qui provoquent une perte substantielle des informations harmoniques sur lesquelles se bâtit l'intelligibilité. Ce paramètre ne peut pas s'entendre en auditorium de mixage de cinéma, voire de tv. L'utilisateur lui le ressentira.
Nous rencontrons ce même problème en radiodiffusion : les compresseurs d'antenne n'arrivent plus à compenser et à rattraper les pertes dues à la compression de données. La radio est un exemple encore plus significatif, car elle s'écoute dans un milieu bruyant lequel couvre 75% en moyenne dans informations sonores. Il faut donc qu'il reste l'essentiel.
Avez-vous vu ces études fortes intéressantes sur la distribution statistique des fréquences d'une voix; études faites en radiophonie par le labo de Meudon, afin d'augmenter et rendement des émetteurs AM et l'intelligibilité des animateurs pour les émissions mondiales (ondes courtes et autres procédés de diffusion dévastateurs) ?
(Le téléfilm serie diffusait par TF1 jeudi soir à 21h était catastrophique au niveau de l'intelligibilité des dialogues : on y comprenait RIEN. J'ai regadé par la diffusion de Numericable).
Bien amicalement
- Steven1145
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Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
L'intelligibilité est un mélange de jeu d'acteur, de conditions sonores au tournage et de choix de mixage. Et on ne peut pas dire que parce qu'un film est enregistré avec tel ou tel micro, que "c'est foutu d'avance".
Et la diffusion sonore étant quand même très différente entre une salle de cinoche bien réglé et la chaine de diff TV/satellite/box, il est illusoire de croire qu'on peut s'en sortir sans mix TV dédié.
Et la diffusion sonore étant quand même très différente entre une salle de cinoche bien réglé et la chaine de diff TV/satellite/box, il est illusoire de croire qu'on peut s'en sortir sans mix TV dédié.
Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
Bonjour,
Sur la question matériel de prise de son employé, je ne pense pas qu'il fasse incriminer les microphones, car ils ont conservé au fil du temps, les caractéristiques indispensables pour des prises de son de voix correctes, du moins pour les grandes marques (Schoeps, Neumann, Akg, Sanken, etc.). J'ai l'intime conviction que c'est plutôt le reste de la chaine qui ne correspond pas a ce que l'on attend d'une prise de son. C'est trop droit, trop neutre, trop fade.
D'accord sur le plan électronique, les constructeurs de machines ont fait d'énormes avancées (courbe de réponse, THD, dynamique, recul des non-linéarités en tout genre, etc.), est-ce finalement un progres esthétique ? Quand on entend le résultat, je me le demande !
Bon, il y a l'éternel thèse d'incriminer les voix de comédien. Je reconnais que parfois, c'est limite. Pour avoir connu et fréquenté quelques tournages dans les années 70, il y avait aussi de tout : tous les comédiens n'avaient pas la magnifique voix de théâtre hyper séduisante. Et pourtant leur son et l'intelligibilité était quand même là ! Les appareils employés magnifiaient trop neutre et faible.
Il y a aussi le débat sur les méthodes. Dans ces années 70, on n'hésitait pas à employer plus de directivitė sur les microphones de perche. Le canon long etait à la mode, du genre sennheiser MKH805. Je l'ai même vu utilisé à l'intérieur ! Le microphone cravatte était une denrée rare avec une utilisation exceptionnelle; alors qu'aujourd'hui il est de règle, et génère des voix enfouies telle qu'une oreille accolée au toraxe d'un orateur les entendrait. J'appelle cela des voix de cœurs.
Et puis il y a sans doute en postprod bien des étapes destructives (nettoyage RX par exemple), ou trop clean (mixage numerique). Je ne suis pas le mieux placé pour en parler.
Et je me permets d'insister sur le point que la compression de donnée de type Mpeg est extrêmement destructive pour les sons qui sont neutres à la base. Autant les vieux sons des années 40 peuvent résister à cette attaque, autant les sons actuels se démolissent les uns après les autres. Pour en avoir débattu avec les gens qui conçoivent les traiements d'antenne en radio, c'est LE problème.
Bien amicalement
Sur la question matériel de prise de son employé, je ne pense pas qu'il fasse incriminer les microphones, car ils ont conservé au fil du temps, les caractéristiques indispensables pour des prises de son de voix correctes, du moins pour les grandes marques (Schoeps, Neumann, Akg, Sanken, etc.). J'ai l'intime conviction que c'est plutôt le reste de la chaine qui ne correspond pas a ce que l'on attend d'une prise de son. C'est trop droit, trop neutre, trop fade.
D'accord sur le plan électronique, les constructeurs de machines ont fait d'énormes avancées (courbe de réponse, THD, dynamique, recul des non-linéarités en tout genre, etc.), est-ce finalement un progres esthétique ? Quand on entend le résultat, je me le demande !
Bon, il y a l'éternel thèse d'incriminer les voix de comédien. Je reconnais que parfois, c'est limite. Pour avoir connu et fréquenté quelques tournages dans les années 70, il y avait aussi de tout : tous les comédiens n'avaient pas la magnifique voix de théâtre hyper séduisante. Et pourtant leur son et l'intelligibilité était quand même là ! Les appareils employés magnifiaient trop neutre et faible.
Il y a aussi le débat sur les méthodes. Dans ces années 70, on n'hésitait pas à employer plus de directivitė sur les microphones de perche. Le canon long etait à la mode, du genre sennheiser MKH805. Je l'ai même vu utilisé à l'intérieur ! Le microphone cravatte était une denrée rare avec une utilisation exceptionnelle; alors qu'aujourd'hui il est de règle, et génère des voix enfouies telle qu'une oreille accolée au toraxe d'un orateur les entendrait. J'appelle cela des voix de cœurs.
Et puis il y a sans doute en postprod bien des étapes destructives (nettoyage RX par exemple), ou trop clean (mixage numerique). Je ne suis pas le mieux placé pour en parler.
Et je me permets d'insister sur le point que la compression de donnée de type Mpeg est extrêmement destructive pour les sons qui sont neutres à la base. Autant les vieux sons des années 40 peuvent résister à cette attaque, autant les sons actuels se démolissent les uns après les autres. Pour en avoir débattu avec les gens qui conçoivent les traiements d'antenne en radio, c'est LE problème.
Bien amicalement
Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
Par ailleurs, je profite de ce sujet pour en parler.
J'ai conçu un câble de microphone (XLR-XLR) de longueur quelconque, destiné à améliorer le son des microphones dynamiques pour les prises de son de voix, avec des préamplis modernes qui n'ont pas forcément les qualités requises. Ce câble génère des harmoniques (certaines, pas toutes), c'est incontestable et je ne le cache pas. Pour l'instant je l'ai fait pour mon usage personnel, des étudiants, et pour quelques amis du métier qui font des prises de son dans des endroits difficiles. Ce câble améliore l'intelligibilité des voix.
Si cela intéresse quelqu'un je peux lui en fabriquer un pour qu'il le teste. Ce sera avec plaisir.
Bien amicalement
J'ai conçu un câble de microphone (XLR-XLR) de longueur quelconque, destiné à améliorer le son des microphones dynamiques pour les prises de son de voix, avec des préamplis modernes qui n'ont pas forcément les qualités requises. Ce câble génère des harmoniques (certaines, pas toutes), c'est incontestable et je ne le cache pas. Pour l'instant je l'ai fait pour mon usage personnel, des étudiants, et pour quelques amis du métier qui font des prises de son dans des endroits difficiles. Ce câble améliore l'intelligibilité des voix.
Si cela intéresse quelqu'un je peux lui en fabriquer un pour qu'il le teste. Ce sera avec plaisir.
Bien amicalement
Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
Quand j'écoute sur mon enregistreur en préparation le son est bien intelligible, le problème étant de garder cette qualité avec les contraintes du tournage : la première étant très souvent le temps. Le temps de faire mieux que ce qui est jugé comme "suffisant".
Concernant les micro cravates, je trouve que bien placé un bon micro cravate sonne très bien. Le jeu étant encore une fois de garder cette qualité tout en la cachant (et là ca se corse !).
Bon comme je suis curieux j'écouterai volontiers ton XLR. Même si j'évite de trop traiter le son à la prise: c'est le boulot du mixage qui lui a tout les éléments sonore et visuels en main. Tu n'as pas un son démo, avec et sans à nous proposer ?
Concernant les micro cravates, je trouve que bien placé un bon micro cravate sonne très bien. Le jeu étant encore une fois de garder cette qualité tout en la cachant (et là ca se corse !).
Bon comme je suis curieux j'écouterai volontiers ton XLR. Même si j'évite de trop traiter le son à la prise: c'est le boulot du mixage qui lui a tout les éléments sonore et visuels en main. Tu n'as pas un son démo, avec et sans à nous proposer ?
Vincent M.
http://dinosaures-sarl.fr
http://dinosaures-sarl.fr
Re: [Film] 36 quai des orfèvres (version TV)
Bonjour Vincent,
je te prépare un câble "d'intelligibilité pour microphone dynamique" (appelons le comme cela) avec grand plaisir. On se voit quand tu veux.
Bien amicalement
je te prépare un câble "d'intelligibilité pour microphone dynamique" (appelons le comme cela) avec grand plaisir. On se voit quand tu veux.
Bien amicalement