> je sais c'est dur pour un juriste formaté, mais je sais de quoi je parle puisque je suis passé par là).
Excuse moi mais pourquoi te permets tu de me dire que je suis un juriste formaté?
> Alors qu'internet et ce "maudit MP3" proposent autre chose, une nouvelle forme de diffusion de la musique (payante ou pas).
> Si je veux diffuser ma musique gratuitement, simplement pour me faire connaitre, je suis limite hors la loi !
Je ne vois pas où. Les logiciels payants liront les formats payants, et les logiciels libres liront les formats libres. Il n'y a rien dans la loi, à ma connaissance, qui interdisent les musiciens de se faire connaître avec le mp3. Au contraire.
D'ailleurs la SACEM le permet aujourd'hui de manière claire.
J'ai vraiment l'impression que vous tirez des conclusion hâtives. La loi n'a pas pour objectif de ne permettre l'accès en ligne qu'à des fichiers avec DRM! Je ne vois pas où vous avez vu ça. Ou alors expliquez le moi clairement.
> Et bien c'est une erreur...pas de conclusions hatives...il s'agit de bien lire ce qui est écrit et rien que cela...merci...
Pardonne moi mais j'ai bien pris la peine d'expliquer en long et en large pourquoi je déduisais cela de vos interventions. Ce que je dis, c'est qu'une position pro "Peer-to-peer" conduit à terme à faire l'apologie d'un marché libre et gratuit. Sinon cela n'a aucun sens.
> L'artiste ne cherche pas à se professionnaliser, l'artiste n'a pas de diplôme d'artiste, l'artiste n'offre pas d'avantages, l'artiste n'est pas livré avec un cadeau bonux... (si parfois et c'est dans ce cas un beau pied de nez ! ) bref l'artiste ne vend rien, l'artiste s'exprime, l'artiste nous montre le monde, sa vision du monde mais quand même le monde, l'artiste dénonce, l'artiste exhulte, l'artiste est tout sauf un marchand...d'ailleurs l'artiste a un agent...
Ca me paraît bien naïf et bien idéaliste comme postulat. MOi aussi je peux faire pleins de déclarations d'intention en disant que l'artiste ne vit que pour son art. Sauf qu'à un moment donné, la création c'est comme la libido, quand on a le ventre vide, il n'y en a plus.
Je rencontre tous les jours des artistes véritables qui sont obligés de se "vendre" pour se faire connaître. C'est du marketing, c'est aussi du business. Le fait qu'il y ait un agent ne fait que confirmer cet état de fait: l'artiste transfère à quelqu'un d'autre la gestion de sa propre personne: donc l'artiste est bien autant un produit économique qu'un produit artistique.
> Pour élever le débat...
POurquoi pour élever le débat? Le débat était-il inintéressant avant?
Ce qui m'intéresserait aussi c'est de savoir: étiez-vous en faveur de la licence globale? Je parie que oui.
