Préamp ou DI-box (pour électro-acoustique)
Préamp ou DI-box (pour électro-acoustique)
Salut à tous,
Jusqu'ici j'ai fais mes prises de guitare électro-acoustique directement dans la M-AUDIO DUO. Un peu de gain dans la console de SX2, ok du souffle, mais pas grave puisque les prises de son définitives se faisaient sur une acoustique en studio.
Je démarre un projet cette fois avec l'électro-acoustique en définitif, alors je me dis : pourquoi ne pas faire les prises définitives chez moi.
Donc des questions :
1. Un préamp seulement pour cet usage, ça a un intérêt ?
2. Une boite de direct, d'accord pour la scène, mais ça se pratique aussi en studio ?
3. Entre une ART TUBE MP à 85 euros, une BSS AR133 à 200 euros et l'Avalon U5 à + de 600 euros, y a-t-il un minimum syndical pour un résultat digne d'une gravure ?
Merci.
Jusqu'ici j'ai fais mes prises de guitare électro-acoustique directement dans la M-AUDIO DUO. Un peu de gain dans la console de SX2, ok du souffle, mais pas grave puisque les prises de son définitives se faisaient sur une acoustique en studio.
Je démarre un projet cette fois avec l'électro-acoustique en définitif, alors je me dis : pourquoi ne pas faire les prises définitives chez moi.
Donc des questions :
1. Un préamp seulement pour cet usage, ça a un intérêt ?
2. Une boite de direct, d'accord pour la scène, mais ça se pratique aussi en studio ?
3. Entre une ART TUBE MP à 85 euros, une BSS AR133 à 200 euros et l'Avalon U5 à + de 600 euros, y a-t-il un minimum syndical pour un résultat digne d'une gravure ?
Merci.
- eosmosis
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Salut colors le titre de ton post est "Préamp ou DI", je te dirai les 2 mon capitaine ! même si il m'arrive de rentrer direct en console (via un pré-amp à lampe), l'utilisation d'une (bonne) DI resoudra certains prblms (bruit parasite, du à la liaison asymétrique, notre bon vieux 50hz qu'on supprimera avec le ground lift).
Ceci dit la prise avec DI n'est pour moi qu'un prise de secours (même en studio)
3-Il faut avant tout rester cohérent dans la chaine, je ne connais pas les pré-amps qu'il y'a sur ta carte son, mais si tu as les moyens, une BSS te rendra bien service, mais une ART tube te suffira !
Voila j'espère avoir répondu à tes questions
Ceci dit la prise avec DI n'est pour moi qu'un prise de secours (même en studio)
3-Il faut avant tout rester cohérent dans la chaine, je ne connais pas les pré-amps qu'il y'a sur ta carte son, mais si tu as les moyens, une BSS te rendra bien service, mais une ART tube te suffira !
Voila j'espère avoir répondu à tes questions
Tu veux dire l'une derrière l'autre ou bien l'une ou l'autre selon le cas de figure ?"Préamp ou DI", je te dirai les 2 mon capitaine
Je pense qu'ils sonnent correctement mais le niveau n'est pas suffisant. Une boiboite supplémentaire est en plus sencée donner un son un peu plus croustillant, non ?je ne connais pas les pré-amps qu'il y'a sur ta carte son
... un peu étonné qu'on s'en satisfait en studio. Si ??une ART tube te suffira
Sympa d'avoir répondu, mais franchement... je suis pas vraiment avancéj'espère avoir répondu à tes questions
- eosmosis
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Re-salut
Cas de figure que j'utilise le plus souvent en studio = Gt/DI/Pré-amp/console/Magnéto et je double ma prise avec un micro ATM 4050 devant la rosace, à noter que la DI n'est quand même pas indispensable, elle me sert juste de "secours" et au cas ou de faire un link vers un ampli et donc de rajouter un micro devant ce même ampli.
sinon quand tu parles de "boiboite" si tu parles de DI, elle ne t'amène rien au niveau du son, elle sert juste à symetriser le signal, c à dire à le rendre moins sensible aux perturbations extérieur style transfo et autes appareils qui rayonnent des saloperies (comme certaines vieilles reverbes) et elle te permet donc de travailler en symétrique donc plus de pêche.
Explication :
Dans un câble coaxial ASYMÉTRIQUE, il n'y a qu'un seul fil conducteur. Le fil conducteur du milieu porte le courant alternatif du signal, la tresse, qui entoure le fil conducteur, est reliée à la masse, et sert de blindage et en même temps de référence 0 Volt.
On pourrait comparer ceci à notre courant de 220 Volts à la maison, la phase porte le courant, qui devient actif (et mesurable) dès qu'il est bouclé avec le neutre (la référence 0 Volt). Le producteur d'électricité (EDF) mets la référence 0 Volt (le neutre) à la terre et c'est pour cela, qu'en touchant la phase, on "prend le jus" quand on est en contact avec la terre et que rien ne se passe quand on est bien isolé (des chaussures en caoutchouc par exemple). En touchant le neutre, rien ne se passe de toute façon... (sauf en cas d'utilisation d'un gros consommateur d'électricité qui renvoie un certain courant sur le neutre..)
En SYMÉTRIQUE, le câble a deux conducteurs à l’intérieur. L'un (a = point chaud), porte le courant du signal, l'autre (point froid=b) porte le même courant mais avec la phase opposée, d'où le terme "symétrique".
La tresse qui est reliée à la masse sert ici uniquement de blindage et empêche donc, les parasites à passer. Elle ne sert plus de référence 0 Volt au courant, car celui-ci peut être calculé désormais par rapport aux deux courants arrivants par les conducteurs "a" et "b".
On pourrait comparer ceci au courant dit triphasé, où on n'a plus besoin d'un neutre, pour récupérer du courant, car les phases étant décalé, on tirera directement du courant (en général 400 Volt) entre deux phases. Remarquez qu'il y aura toujours 220 Volts entre n'importe quelle phase et le neutre...!!!
On a le même phénomène avec nos liaisons symétriques. En asymétrisant sauvagement notre liaison symétrique, en reliant le conducteur b à la masse, on perdra du gain (entre 4 et 6 dB), car ce conducteur deviendra avec la masse la référence 0 Volt !
Pour symétriser un signal, son courant est d'abord splitté (dédoublé) et sa phase, tournée de 180 degrés, est envoyé sur le deuxième conducteur b...
Au bout du câble les deux courants sont récupérés, la référence du courant d'origine est calculée par la comparaison des deux phases, la phase b et tourné de nouveau de 180 degrés et finalement, on additionne les deux phases. Eh voilà le travail...
Pourquoi tout ce trafic ? Les raisons sont très simples:
Sur une liaison asymétrique, les courants parasites qui arrivent sur le blindage affectent directement le signal. Premièrement ceci change la référence 0 Volt (car les parasites de nature électromagnétiques y ajoutent du courant) et deuxièmement et par la même raison (car le blindage sert de conducteur du signal), ils s'ajoutent directement au courant du signal et seront désormais inséparables et indifférenciable du signal (buzz etc)
Le cas de la liaison symétrique est complètement différent:
Premièrement, rappelez vous: la nature du courant est reconstitué par calcule et non pas par mesure par rapport à la référence 0 Volt de la masse. Donc, le blindage ne participe pas du tout au transport du signal et fait donc son travail de blindage et protection à cent pour-cent. Tout courant parasite, arrivant sur lui est directement évacué à la masse (terre) et qu'il y en ait ou qu'il n'y en ait pas, ça ne change rien du tout au signal.
Mais il y a plus important encore: Tout champs électromagnétique qui arriverait à traverser la tresse de blindage et à créer un courant dans les conducteurs sera sans conséquence. La raison est très simple: Tout courant parasite s'ajoute, bien entendu, au courant en même temps dans les deux conducteurs. Une fois arrivée dans l'appareil de destination, une des deux phases est tournée de 180 degrés et les deux phases sont ensuite additionnées. Tout courant parasite sur le conducteur b est alors en exacte hors phase avec son frère du conducteur a et s'annule complètement, quand les deux phases sont additionnées.
Plus de parasites, plus de buzz... que du signal propre et puissant de surcroît.
le plus important est la qualité de l'instrument, la maitrise du musicien et les oreilles du mec qui fait la prise
Attention tout de même, ne comparons pas une prise guitare faîtes sur un studer bande 2 pouces et sur un pc avec une carte son aussi bonne soit-elle ! faut quand même pas éxagerer
Cas de figure que j'utilise le plus souvent en studio = Gt/DI/Pré-amp/console/Magnéto et je double ma prise avec un micro ATM 4050 devant la rosace, à noter que la DI n'est quand même pas indispensable, elle me sert juste de "secours" et au cas ou de faire un link vers un ampli et donc de rajouter un micro devant ce même ampli.
sinon quand tu parles de "boiboite" si tu parles de DI, elle ne t'amène rien au niveau du son, elle sert juste à symetriser le signal, c à dire à le rendre moins sensible aux perturbations extérieur style transfo et autes appareils qui rayonnent des saloperies (comme certaines vieilles reverbes) et elle te permet donc de travailler en symétrique donc plus de pêche.
Explication :
Dans un câble coaxial ASYMÉTRIQUE, il n'y a qu'un seul fil conducteur. Le fil conducteur du milieu porte le courant alternatif du signal, la tresse, qui entoure le fil conducteur, est reliée à la masse, et sert de blindage et en même temps de référence 0 Volt.
On pourrait comparer ceci à notre courant de 220 Volts à la maison, la phase porte le courant, qui devient actif (et mesurable) dès qu'il est bouclé avec le neutre (la référence 0 Volt). Le producteur d'électricité (EDF) mets la référence 0 Volt (le neutre) à la terre et c'est pour cela, qu'en touchant la phase, on "prend le jus" quand on est en contact avec la terre et que rien ne se passe quand on est bien isolé (des chaussures en caoutchouc par exemple). En touchant le neutre, rien ne se passe de toute façon... (sauf en cas d'utilisation d'un gros consommateur d'électricité qui renvoie un certain courant sur le neutre..)
En SYMÉTRIQUE, le câble a deux conducteurs à l’intérieur. L'un (a = point chaud), porte le courant du signal, l'autre (point froid=b) porte le même courant mais avec la phase opposée, d'où le terme "symétrique".
La tresse qui est reliée à la masse sert ici uniquement de blindage et empêche donc, les parasites à passer. Elle ne sert plus de référence 0 Volt au courant, car celui-ci peut être calculé désormais par rapport aux deux courants arrivants par les conducteurs "a" et "b".
On pourrait comparer ceci au courant dit triphasé, où on n'a plus besoin d'un neutre, pour récupérer du courant, car les phases étant décalé, on tirera directement du courant (en général 400 Volt) entre deux phases. Remarquez qu'il y aura toujours 220 Volts entre n'importe quelle phase et le neutre...!!!
On a le même phénomène avec nos liaisons symétriques. En asymétrisant sauvagement notre liaison symétrique, en reliant le conducteur b à la masse, on perdra du gain (entre 4 et 6 dB), car ce conducteur deviendra avec la masse la référence 0 Volt !
Pour symétriser un signal, son courant est d'abord splitté (dédoublé) et sa phase, tournée de 180 degrés, est envoyé sur le deuxième conducteur b...
Au bout du câble les deux courants sont récupérés, la référence du courant d'origine est calculée par la comparaison des deux phases, la phase b et tourné de nouveau de 180 degrés et finalement, on additionne les deux phases. Eh voilà le travail...
Pourquoi tout ce trafic ? Les raisons sont très simples:
Sur une liaison asymétrique, les courants parasites qui arrivent sur le blindage affectent directement le signal. Premièrement ceci change la référence 0 Volt (car les parasites de nature électromagnétiques y ajoutent du courant) et deuxièmement et par la même raison (car le blindage sert de conducteur du signal), ils s'ajoutent directement au courant du signal et seront désormais inséparables et indifférenciable du signal (buzz etc)
Le cas de la liaison symétrique est complètement différent:
Premièrement, rappelez vous: la nature du courant est reconstitué par calcule et non pas par mesure par rapport à la référence 0 Volt de la masse. Donc, le blindage ne participe pas du tout au transport du signal et fait donc son travail de blindage et protection à cent pour-cent. Tout courant parasite, arrivant sur lui est directement évacué à la masse (terre) et qu'il y en ait ou qu'il n'y en ait pas, ça ne change rien du tout au signal.
Mais il y a plus important encore: Tout champs électromagnétique qui arriverait à traverser la tresse de blindage et à créer un courant dans les conducteurs sera sans conséquence. La raison est très simple: Tout courant parasite s'ajoute, bien entendu, au courant en même temps dans les deux conducteurs. Une fois arrivée dans l'appareil de destination, une des deux phases est tournée de 180 degrés et les deux phases sont ensuite additionnées. Tout courant parasite sur le conducteur b est alors en exacte hors phase avec son frère du conducteur a et s'annule complètement, quand les deux phases sont additionnées.
Plus de parasites, plus de buzz... que du signal propre et puissant de surcroît.
Les gens sont tous persuadé que l'on utilise que du bellari ou joemeek ou avalon en studio, la réallité est tout autre, un pré-amp behringer ou une ART tube peuvent suffireun peu étonné qu'on s'en satisfait en studio. Si ??
le plus important est la qualité de l'instrument, la maitrise du musicien et les oreilles du mec qui fait la prise
Attention tout de même, ne comparons pas une prise guitare faîtes sur un studer bande 2 pouces et sur un pc avec une carte son aussi bonne soit-elle ! faut quand même pas éxagerer
Là c'est clair ... pour la DI, mais pour le préamp.... Si j'ai bien compris, un préamp serait davantage indiqué puisque je suis dans un environnement électromagnétiquement propre et ne me plains pas du 50 Hz ?
.. là non plus
Merci
... si tu veux bien faire un petit topo sur les préamplis... sachant que je ne rentre qu'au niveau instru de la guitare électro-acoustique (avec des préférences de matos) Success victim !
Ah bon, tout le monde n'utilise pas Eventide ?Les gens sont tous persuadé que l'on utilise que du bellari ou joemeek ou avalon en studio
là y a pas à discuterle plus important est la qualité de l'instrument, la maitrise du musicien et les oreilles du mec qui fait la prise
ne comparons pas une prise guitare faîtes sur un studer bande 2 pouces et sur un pc avec une carte son aussi bonne soit-elle ! faut quand même pas éxagerer
.. là non plus
Merci
... si tu veux bien faire un petit topo sur les préamplis... sachant que je ne rentre qu'au niveau instru de la guitare électro-acoustique (avec des préférences de matos) Success victim !
- eosmosis
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que de sorcelerie au niveau des pré-amps..........................
perso et si tu as lu ma fiche de membre................................j'utilise tout, je dis bien tout ce qui me tombe sous la mains
j'adore utiliser des pré-amps bellari pour une batterie alors que c de la m*rde pour une guitare électro, mais ils sont super pour des cuivres, un behringer sera pas top pour une voix mais très sympa sur une prise de clavier
tout ça pour dire que pour faire du "son" hé bien y'a pas vraiment de règle, juste des choses à ne pas faire, mais justement pleins de choses à expérimenter
mon premier conseil serait : faîtes confience à tes oreilles (en effet, le meilleurs micro et bien c vous)
mon 2 ème conseil : ne cherchez pas un maximum de dynamique à la prise mais plutôt un "bon" son ! (sans fréquences de résonnances)
et mon 3 ème : soyez passient
à 33 ans, je comprends tout juste ce que faire du son veut dire ! et pourtant je suis dans la partie depuis bien longtemps
Allez zou, on me le demande, un petit topo sur le pré-amp
Si le microphone capte le son, le préampli se charge de le rendre utilisable. C'est donc un élément indispensble de la chaine de prise de son, car il peut rendre misérable un microphone hors de prix, ou donner à un micro moyen un caractère digne des plus grands.
Pourquoi un préampli ?
Un microphone de studio transforme une onde acoustique en signal electrique. Sauf pour certains micro à elecrets, le niveau de sortie d'un micro est de l'ordre de quelques millivolts. Comme ce niveau est très faible, il est indiqué en décibels par analogie au gain qu'il faudrait pour ramener le signal à 0 dB volt (0.775 volts). En règle générale, les microphones ont un niveau de sortie de l'ordre de -40 à -60 dB volts, que le préampli se charge de réhausser.
Cet équipement indispensable est bien souvent déjà présent sur les tables de mixages ou cartes son professionnelles haut de gamme, mais les contraintes d'intégration et leur aspect secondaire dans les spécifications du produit jouent en leur défaveur : en effet, ces préamplis ont souvent un son trop pâle, et ne proposent que rarement les fonctionnalités avancées qu'on peut retrouver sur les "vrais" préamplis.
Car c'est là tout l'avantage d'un préamplificateur : il ne s'occupe pas seulement d'amplifier le signal issu du micro, mais le transforme également ! Il peut le rendre plus clair, plus chaud, et inverser le signal par exemple.
Comment ça marche ?
Les préampli se divisent en deux grandes familles :
- Les préamplis à transistors (JFET ou MOSFET), une technologie récente et robuste.
- Les préamplis à lampe, au son chaud et vintage (très recherché parfois)
décortiquons ces deux "familles".
Les préamplis à transitors.
Le transistor a été découvert dans les années 1950. C'est un composant à base de silicium qui permet, sous cetaines conditions, d'amplifier un signal. Il est généralement très petit, et très simple à mettre en oeuvre : c'est donc le composant idéal des préamplis intégrés aux consoles et racks de cartes sons (sauf exceptions, comme les consoles TL Audio par exemple).
On retrouve deux modes d'amplification : classe A et A/B. La première est plus difficile à concevoir, mais offre un son d'une grande pureté dans tous les sens du terme, et principalement au niveau de la distorsion. La classe A/B par contre, est plus facile à produire, c'est donc elle qui possède le meilleur rapport qualité/prix.
Mais on reproche quand même aux préampli à transistor une certaine froideur. Le son sorti est clair, mais donne un impression "chirugicale" : il est trop propre. Cet effet, accentué avec l'arrivé du numérique (les convertisseurs utilisent des transistors), est l'une des raisons du retour en force des lampes.
Les préamplis à lampes.
Qu'est-ce qu'une lampe ? Non, ce n'est pas un ampoule électrique, en tout cas, pas ici . Mais ce composant doit son nom à un filament de chauffe placé au centre du tube, et légèrement incandescent. C'est l'ancêtre du transitor, son fonctionnement est similaire, mais en lieu et place du silicium, il y a du vide (on appelle aussi ces composant des "tubes à vide").
C'est à base de tubes qu'ont été réalisés les premiers équipement de studio. Le tube a donc une valeur très sentimentale pour les amateurs de rock et blues, car il produit un son très caractéristique de l'époque : une légère distorsion et une bosse dans les aigus. Ce son n'est d'ailleurs pas seulement dû au tube, mais aux condensateurs utlilisés en amont et aval du tube.
Mais les tubes ont de gros défauts : ils nécessitent de très hautes tensions pour fonctionner (50 à 300v pour une triode, jusqu'à 1000v pour une pentode !), et en plus d'être encombrant, ils chauffent et consomment beaucoup d'énergie.
Si malgrés cela les préamplis à lampes sont toujours là, c'est en raison de leur son inimitable. Et les appareils les mieux concus se négocient à prix d'or, parfois à plus de 3000 euros pour un seul canal !
Les arguments de vente
Les caractéristiques qui sont mises en avant pour un préamplificateur sont :
- le rapport son sur bruit (S/N) (donné en décibels, plus il est haut, plus il est bon)
(ou le niveau de bruit, alors donné en négatif, plus il est bas, plus il est bon)
- le taux de distorsion. (logiquement : plus il est faible, plus il est bon)
En effet, ces deux caractéristiques permettent de quantifier la manière dont est modifié le signal issu du microphone. Mais les technique de mesure de ces grandeurs pouvant varier d'un fabriquant à l'autre (et d'un modèle à l'autre), elles ne sont qu'indicative, c'est pourquoi un appareil ayant un rapport S/N meilleur de 3 dB par rapport à un autre n'est pas forcément meilleur.
Régler un préampli.
Ces appareils fourmillent de petits boutons au sens mystérieux que nous allons démystifier :
Le connecteur "IN" : C'est la prise où on connecte le microphone, généralement en XLR pour des connections symétrique (point de salut si elle ne l'est pas), et en Jack 1/4" pour des entrées asymétriques destinées de préférence aux instruments.
Un bouton "+48v" : Ce bouton va activer l'alimentation externe nécessaire à certains microphones électrostatiques. C'est un courant continu transmis au microphone qui polarise la capsule. Attention ! même si logiquement les microphones dynamiques sont protégés pour ne pas griller quand ils sont branchés sur un préampli avec l'alimentation phantom activée, ce n'est pas une chose à essayer... vous êtes prévenus................
Un bouton, ou PAD d'atténuation, généralement -20 dB : Quoi de plus étonnant de trouver un bouton qui atténue le son sur un appareil qui l'amplifie me direz vous ? Sa présence a plusieurs raisons : les prises de sons sur des instruments aux volumes élevés (amplis de guitare/basse, batteries) peuvent nécessiter une atténuation. L'utilisation de l'ampli en boite de directe (Niveau Instrument -> Niveau micro) passe aussi par l'activation d'un tel bouton.
Un potentiomètre de gain : c'est lui qui va précisément commander l'étage de préamplification. C'est donc ce bouton qu'il faut ajuster pour avoir le niveau désiré : on déduit souvent le bon réglage à partir du vu-mètre placé sur le préampli.
Sur les préamplis à tube : il y a souvent un fonction qui contrôle la contribution même de la circuiterie du tube. Appellé "Drive" ou par le biais de pré-reglages (comme sur les préamplis ART utilisant la technologie V3). Si un tel potentiomètre est absent, c'est directement avec le potentiomètre de gain qu'on arrive à contrôler la "chaleur"du son.
Un VU-mètre : parfois à cadran (à aiguille), mais souvent à LED, il indique le niveau du signal en sortie de l'étage de préamplification. Il permet d'éviter toute saturation qui pourrait dégrader le signal (effet qui peut d'avérer intéressant).
Un bouton d'inversion du signal ("Invert") : il permet d'inverser le signal (opérer une modification de la phase de -180°). Ce genre de bouton est vital dans le cas de prises de son stéréo ou live, pour assurer la cohérence de l'ensemble des signaux arrivant au mixage. Lorsque les instruments sont enregistrés un à un, ou par des micros uniques, il n'a que peu d'intérêt.
Un dernier potentiomètre est parfois présent, il permet de régler le niveau de sortie : il est très utile dans le cas des amplificateur à tube. On peut choisir de pousser au maximum l'amplification du circuit à tube pour forcer l'effet de distorsion, et choisir d'atténuer le signal par la suite.
Le connecteur "out" : son utilsation est semblable à celle du connecteur In, sauf qu'il sert à brancher le préampli à la console ou la carte son
En plus de ces boutons génériques, chaque préampli peut avoir ses propres fonctions. De plus, la mode est maintenant aux "voice channel" : dans un rack sont combinés préampli, compresseur et égaliseur. Il n'y a donc plus qu'à brancher la sortie du rack sur un convertisseur pour tenter de faire la prise de son optimum.... mais préparez vos bourses ! de tels appareils ne se négocient pas à moins de 400 Euros pour les plus bas de gamme...
Quel préampli choisir ?
Après ce petit topo plus ou moins technique, vous voilà au courant de l'utilité d'un préampli, ainsi que de leurs diférentes fonctions. Mais quel préampli choisir ? faut-il gagner au loto pour acheter le préampli Avalon vintage à 5000 Euros pour réussir une prise de son ? ou bien le préampli la table de mixage de mon papa DJ dans les année 70 suffira-t-il pour enregistrer la voix suave de mon amie chanteuse ? Patience !.... nous y arrivons
En fait, tout dépend du son recherché :
Pour les styles comme le blues, le jazz, et les voix suaves, on préferera un préampli à tube, de plus ou moins bonne qualité selon le budget, associé à un micro statique.
Pour la scène, la taille réduite et le faible coût des préamplis à transitors en font des éléments de choix dans ce genre de situations où les oreilles des spectateurs ne seront pas aussi exigeantes que chez eux entrain d'écouter un CD.
Pour les prises de guitare et de basse electriques : un préampli à tube ajoutera de la profondeur au son, mais un préampli à transitor pourra suffire, étant donné que le but est de restituer le plus fidèlement possible le son en sortie de l'ampli de l'instrument.
Enfin, pour les prises acoustiques, les propriétés générale d'un préampli seront plus importantes que sa technologie : on y cherche le moins de bruit et de distorsion possibles. Un préampli à transitor de classe A donnera peut-être un meilleur son, mais sera aussi plus cher qu'un préampli à lampe de milieu de gamme.
Dans tous les cas :
Il ne faut pas choisir un préampli pour ses caractéristiques techniques ! En effet, nul besoin d'avoir un rapport signal/bruit annoncé de 90 dB si celui de votre micro est de 77 ou 80 dB (cas de certains micro Rode à 400 Euros pièce par exemple). Il est également inutile de comparer les taux de distorsion des amplis à lampe face aux ampli à transitors : la distorsion des modèles a transitors est beaucoup plus brutale, et plus désagréable... alors qu'on admettra une distorsion plus importante sur les préampli à lampes, même de grande marque !.
Une chose à retenir : le préampli et le micro forment un couple inséparable ! Ce n'est pas parce qu'un préampli va bien sonner avec un microphone spécifique qu'il va être objectivement bon, et inversement. Mais comme toujours une règle est de mise : plus c'est cher, et plus ça a de chances d'être bon.
ceci dit on peut quand même faire du bon "son" avec du petit prix, et dieu merci !
Eosmosis
perso et si tu as lu ma fiche de membre................................j'utilise tout, je dis bien tout ce qui me tombe sous la mains
j'adore utiliser des pré-amps bellari pour une batterie alors que c de la m*rde pour une guitare électro, mais ils sont super pour des cuivres, un behringer sera pas top pour une voix mais très sympa sur une prise de clavier
tout ça pour dire que pour faire du "son" hé bien y'a pas vraiment de règle, juste des choses à ne pas faire, mais justement pleins de choses à expérimenter
mon premier conseil serait : faîtes confience à tes oreilles (en effet, le meilleurs micro et bien c vous)
mon 2 ème conseil : ne cherchez pas un maximum de dynamique à la prise mais plutôt un "bon" son ! (sans fréquences de résonnances)
et mon 3 ème : soyez passient
à 33 ans, je comprends tout juste ce que faire du son veut dire ! et pourtant je suis dans la partie depuis bien longtemps
Allez zou, on me le demande, un petit topo sur le pré-amp
Si le microphone capte le son, le préampli se charge de le rendre utilisable. C'est donc un élément indispensble de la chaine de prise de son, car il peut rendre misérable un microphone hors de prix, ou donner à un micro moyen un caractère digne des plus grands.
Pourquoi un préampli ?
Un microphone de studio transforme une onde acoustique en signal electrique. Sauf pour certains micro à elecrets, le niveau de sortie d'un micro est de l'ordre de quelques millivolts. Comme ce niveau est très faible, il est indiqué en décibels par analogie au gain qu'il faudrait pour ramener le signal à 0 dB volt (0.775 volts). En règle générale, les microphones ont un niveau de sortie de l'ordre de -40 à -60 dB volts, que le préampli se charge de réhausser.
Cet équipement indispensable est bien souvent déjà présent sur les tables de mixages ou cartes son professionnelles haut de gamme, mais les contraintes d'intégration et leur aspect secondaire dans les spécifications du produit jouent en leur défaveur : en effet, ces préamplis ont souvent un son trop pâle, et ne proposent que rarement les fonctionnalités avancées qu'on peut retrouver sur les "vrais" préamplis.
Car c'est là tout l'avantage d'un préamplificateur : il ne s'occupe pas seulement d'amplifier le signal issu du micro, mais le transforme également ! Il peut le rendre plus clair, plus chaud, et inverser le signal par exemple.
Comment ça marche ?
Les préampli se divisent en deux grandes familles :
- Les préamplis à transistors (JFET ou MOSFET), une technologie récente et robuste.
- Les préamplis à lampe, au son chaud et vintage (très recherché parfois)
décortiquons ces deux "familles".
Les préamplis à transitors.
Le transistor a été découvert dans les années 1950. C'est un composant à base de silicium qui permet, sous cetaines conditions, d'amplifier un signal. Il est généralement très petit, et très simple à mettre en oeuvre : c'est donc le composant idéal des préamplis intégrés aux consoles et racks de cartes sons (sauf exceptions, comme les consoles TL Audio par exemple).
On retrouve deux modes d'amplification : classe A et A/B. La première est plus difficile à concevoir, mais offre un son d'une grande pureté dans tous les sens du terme, et principalement au niveau de la distorsion. La classe A/B par contre, est plus facile à produire, c'est donc elle qui possède le meilleur rapport qualité/prix.
Mais on reproche quand même aux préampli à transistor une certaine froideur. Le son sorti est clair, mais donne un impression "chirugicale" : il est trop propre. Cet effet, accentué avec l'arrivé du numérique (les convertisseurs utilisent des transistors), est l'une des raisons du retour en force des lampes.
Les préamplis à lampes.
Qu'est-ce qu'une lampe ? Non, ce n'est pas un ampoule électrique, en tout cas, pas ici . Mais ce composant doit son nom à un filament de chauffe placé au centre du tube, et légèrement incandescent. C'est l'ancêtre du transitor, son fonctionnement est similaire, mais en lieu et place du silicium, il y a du vide (on appelle aussi ces composant des "tubes à vide").
C'est à base de tubes qu'ont été réalisés les premiers équipement de studio. Le tube a donc une valeur très sentimentale pour les amateurs de rock et blues, car il produit un son très caractéristique de l'époque : une légère distorsion et une bosse dans les aigus. Ce son n'est d'ailleurs pas seulement dû au tube, mais aux condensateurs utlilisés en amont et aval du tube.
Mais les tubes ont de gros défauts : ils nécessitent de très hautes tensions pour fonctionner (50 à 300v pour une triode, jusqu'à 1000v pour une pentode !), et en plus d'être encombrant, ils chauffent et consomment beaucoup d'énergie.
Si malgrés cela les préamplis à lampes sont toujours là, c'est en raison de leur son inimitable. Et les appareils les mieux concus se négocient à prix d'or, parfois à plus de 3000 euros pour un seul canal !
Les arguments de vente
Les caractéristiques qui sont mises en avant pour un préamplificateur sont :
- le rapport son sur bruit (S/N) (donné en décibels, plus il est haut, plus il est bon)
(ou le niveau de bruit, alors donné en négatif, plus il est bas, plus il est bon)
- le taux de distorsion. (logiquement : plus il est faible, plus il est bon)
En effet, ces deux caractéristiques permettent de quantifier la manière dont est modifié le signal issu du microphone. Mais les technique de mesure de ces grandeurs pouvant varier d'un fabriquant à l'autre (et d'un modèle à l'autre), elles ne sont qu'indicative, c'est pourquoi un appareil ayant un rapport S/N meilleur de 3 dB par rapport à un autre n'est pas forcément meilleur.
Régler un préampli.
Ces appareils fourmillent de petits boutons au sens mystérieux que nous allons démystifier :
Le connecteur "IN" : C'est la prise où on connecte le microphone, généralement en XLR pour des connections symétrique (point de salut si elle ne l'est pas), et en Jack 1/4" pour des entrées asymétriques destinées de préférence aux instruments.
Un bouton "+48v" : Ce bouton va activer l'alimentation externe nécessaire à certains microphones électrostatiques. C'est un courant continu transmis au microphone qui polarise la capsule. Attention ! même si logiquement les microphones dynamiques sont protégés pour ne pas griller quand ils sont branchés sur un préampli avec l'alimentation phantom activée, ce n'est pas une chose à essayer... vous êtes prévenus................
Un bouton, ou PAD d'atténuation, généralement -20 dB : Quoi de plus étonnant de trouver un bouton qui atténue le son sur un appareil qui l'amplifie me direz vous ? Sa présence a plusieurs raisons : les prises de sons sur des instruments aux volumes élevés (amplis de guitare/basse, batteries) peuvent nécessiter une atténuation. L'utilisation de l'ampli en boite de directe (Niveau Instrument -> Niveau micro) passe aussi par l'activation d'un tel bouton.
Un potentiomètre de gain : c'est lui qui va précisément commander l'étage de préamplification. C'est donc ce bouton qu'il faut ajuster pour avoir le niveau désiré : on déduit souvent le bon réglage à partir du vu-mètre placé sur le préampli.
Sur les préamplis à tube : il y a souvent un fonction qui contrôle la contribution même de la circuiterie du tube. Appellé "Drive" ou par le biais de pré-reglages (comme sur les préamplis ART utilisant la technologie V3). Si un tel potentiomètre est absent, c'est directement avec le potentiomètre de gain qu'on arrive à contrôler la "chaleur"du son.
Un VU-mètre : parfois à cadran (à aiguille), mais souvent à LED, il indique le niveau du signal en sortie de l'étage de préamplification. Il permet d'éviter toute saturation qui pourrait dégrader le signal (effet qui peut d'avérer intéressant).
Un bouton d'inversion du signal ("Invert") : il permet d'inverser le signal (opérer une modification de la phase de -180°). Ce genre de bouton est vital dans le cas de prises de son stéréo ou live, pour assurer la cohérence de l'ensemble des signaux arrivant au mixage. Lorsque les instruments sont enregistrés un à un, ou par des micros uniques, il n'a que peu d'intérêt.
Un dernier potentiomètre est parfois présent, il permet de régler le niveau de sortie : il est très utile dans le cas des amplificateur à tube. On peut choisir de pousser au maximum l'amplification du circuit à tube pour forcer l'effet de distorsion, et choisir d'atténuer le signal par la suite.
Le connecteur "out" : son utilsation est semblable à celle du connecteur In, sauf qu'il sert à brancher le préampli à la console ou la carte son
En plus de ces boutons génériques, chaque préampli peut avoir ses propres fonctions. De plus, la mode est maintenant aux "voice channel" : dans un rack sont combinés préampli, compresseur et égaliseur. Il n'y a donc plus qu'à brancher la sortie du rack sur un convertisseur pour tenter de faire la prise de son optimum.... mais préparez vos bourses ! de tels appareils ne se négocient pas à moins de 400 Euros pour les plus bas de gamme...
Quel préampli choisir ?
Après ce petit topo plus ou moins technique, vous voilà au courant de l'utilité d'un préampli, ainsi que de leurs diférentes fonctions. Mais quel préampli choisir ? faut-il gagner au loto pour acheter le préampli Avalon vintage à 5000 Euros pour réussir une prise de son ? ou bien le préampli la table de mixage de mon papa DJ dans les année 70 suffira-t-il pour enregistrer la voix suave de mon amie chanteuse ? Patience !.... nous y arrivons
En fait, tout dépend du son recherché :
Pour les styles comme le blues, le jazz, et les voix suaves, on préferera un préampli à tube, de plus ou moins bonne qualité selon le budget, associé à un micro statique.
Pour la scène, la taille réduite et le faible coût des préamplis à transitors en font des éléments de choix dans ce genre de situations où les oreilles des spectateurs ne seront pas aussi exigeantes que chez eux entrain d'écouter un CD.
Pour les prises de guitare et de basse electriques : un préampli à tube ajoutera de la profondeur au son, mais un préampli à transitor pourra suffire, étant donné que le but est de restituer le plus fidèlement possible le son en sortie de l'ampli de l'instrument.
Enfin, pour les prises acoustiques, les propriétés générale d'un préampli seront plus importantes que sa technologie : on y cherche le moins de bruit et de distorsion possibles. Un préampli à transitor de classe A donnera peut-être un meilleur son, mais sera aussi plus cher qu'un préampli à lampe de milieu de gamme.
Dans tous les cas :
Il ne faut pas choisir un préampli pour ses caractéristiques techniques ! En effet, nul besoin d'avoir un rapport signal/bruit annoncé de 90 dB si celui de votre micro est de 77 ou 80 dB (cas de certains micro Rode à 400 Euros pièce par exemple). Il est également inutile de comparer les taux de distorsion des amplis à lampe face aux ampli à transitors : la distorsion des modèles a transitors est beaucoup plus brutale, et plus désagréable... alors qu'on admettra une distorsion plus importante sur les préampli à lampes, même de grande marque !.
Une chose à retenir : le préampli et le micro forment un couple inséparable ! Ce n'est pas parce qu'un préampli va bien sonner avec un microphone spécifique qu'il va être objectivement bon, et inversement. Mais comme toujours une règle est de mise : plus c'est cher, et plus ça a de chances d'être bon.
ceci dit on peut quand même faire du bon "son" avec du petit prix, et dieu merci !
Eosmosis
Ben ça vaut le coup de te poser une question. Merci.
Juste un truc avant que ce sujet ne disparaisse...
entre le préampli et l'interface, on est donc en symétrique (xlr), c'est bien ça ? du coup on repasse aussi par le préampli de la carte son ou je me trompes ? parce qu'en niveau instru sur la carte (jack) on ne passe pas par son préamp (je suis certainement moins clair que toi)
Juste un truc avant que ce sujet ne disparaisse...
entre le préampli et l'interface, on est donc en symétrique (xlr), c'est bien ça ? du coup on repasse aussi par le préampli de la carte son ou je me trompes ? parce qu'en niveau instru sur la carte (jack) on ne passe pas par son préamp (je suis certainement moins clair que toi)