Effectivement c'est pas systématique, mais cela devrait l'être, non ?ben ici aussi mais c'est pas systématique
Mix Ciné vs Mix DVD
En fait ce que j'aimerai t'entendre dire, c'est qu'à priori, on ne remixe à proprement parler comme si c'était un autre film, mais on conserve le travail qui a été fait en amont (automation complète ou Stems du multi) pour y apporter des modifications. C'est une variante du mix.Mix7 a écrit :Bien en une semaine avec l'automation a disposition oui je viens de le faire
Est ce bien le cas ?
Les sociétés qui font de l'authoring DVD n'ont à priori pas les ressources nécessaires pour remixer (sauf à avoir un département spécialement dédié et dans ce cas on est plus dans le domaine de l'authoring).Ritz a écrit :je crois que quelques fois, ça se passe mal .
je pense que le mix DVD est assuré par la boîte qui fabrique le dvd
Lorsqu'on leur demande uniquement de créer un DVD, elles n'utilisent que le mix complet qu'on leur fournit. Que ce mix soit prévu pour le DVD en terme de dynamique ou non n'est pas de leur ressort, ils font donc "avec".
Compression du signal sonore ou des données ? De quel gabarit parles tu ?Ritz a écrit : et ils doivent juste compresser (glp!!!) les 6 canaux discrets pour que ça "rentre dans le gabarit".
A ma connaissance, ils n'ont aucune raison valable de compresser/limiter l'audio qu'on leur fournit et ne le font donc pas.
Quant à la compression de données, le résultat (en DD) est bien meilleur sur un DVD dont le débit oscille entre 384 et 448Kbps que sur la pellicule dont le débit est fixe à 320Kbps.
Donc : pourquoi glp!!! ?
Pour une diffusion TV, il n'y a pas d'authoring mais création d'un PAD.Dorian a écrit :Effectivement pour une diff télé, il va être nécessaire de limiter la dynamique, donc de remonter les bas niveaux, mais est-ce qu'il y a remix (et dans ce cas dans quelles conditions, studio et tout ça?), où est-ce fait uniquement par compression sur le mix final en discrets par la boite qui fait l'authoring (sur quelle écoute, et avec quoi comme matériel (plugin de base?)), comme tu le laisses supposer?
Le labo qui effectuera ce PAD devra se conformer aux normes édictées par la chaîne cliente. Il y a des normes pour l'image et d'autres pour le son.
Le master reçu passera dans divers outils qui vont recracher le PAD aux normes.
Dans le cas du son, on passe (chez nous en tout cas) dans un limiteur Junger (limitation uniquement, pas d'expansion) et l'image dans un FIG de TCube.
Si le master livré au labo à été correctement produit en amont, le signal passera en transparence dans le Junger sans qu'il n'ait rien limité. Dans le cas contraire, le visionnage de vérification décidera si le PAD peut être livré ou ... refusé.
Je pense qu'il serait bien que l'on s'entendent sur les termes :Burns a écrit :Je pense que ça dépend des mixeurs et des prods. (je ne parle que des prods téloche)
Certains mixeur s'en foute ou n'ont pas le temps ou les deux. Pas le temps car faire tout le boulot dans le timing, et le faire bien, ça devient de plus en plus chaud, alors rentrer en plus un mix pour un DVD.
Ensuite la prod pense souvent que le LtRt suffira bien, et que si ça passe en TV, ça passera bien en DVD....... Et donc cette meme production n'est pas forcement ok pour payer qques "heures/jours" en plus pour finaliser un mix DVD.
Lorsqu'on parle de productions destinés à la TV ou au DVD (on exclu donc le ciné), il n'y a plus (à mon sens) de différence.
On peut (et on le fait !) aujourd'hui diffuser à la TV un mix 5.1.
Sachant qu'un mix 5.1 fait pour la TV peut être utilisé tel quel pour la création d'un DVD et inversement, il serait préférable de parler dune production qui rechigne à payer pour un mix 5.1 plutot que stéréo.
Tant que cela se passe comme ça, c'est parfait mais il ne faut pas rever. La HD et le 5.1 n'ont pas fait gonfler les budgets et la volonté d'avoir de la HD et du 5.1 à tout prix, au même prix, donnera inévitablement d'amers résultats dans certains cas.Actuellement, pour la série d'animation, ça devient intéressant en terme de qualité. Puisque toutes les prods vont passer en HD et Dolby E, on voit donc fleurir du 5.1 partout.
Donc on monte en 5.1, on mix en 5.1 puis on fait une belle réduction stéréo (qu'on vérifie si possible, apparement tout le monde ne le fait pas) pour la TV.
Mixer avec un DP570 ne parait pas être une excellente idée. Le DP570 est là pour mesurer les valeurs de quelque chose qui est déjà mixé. Inverser son rôle en mixant au travers de cette machine dans le but d'arriver à des valeurs pré-établies me parait contraire à sa fonction et influencera le mix dans une mauvaise direction.Mais là où le Dolby E est intéressant, et donc par dérivation le Dolby Digital, c'est qu'en mixant avec un DP570 et toutes ces métadatas, on est déjà en train de faire un mix pour le DVD. Donc le mixeur aura un contrôle "total" de ce qu'il livre, que ce soit pour la TV (PCM ou Dolby E) et DVD. Je shématise un peu, mais en gros c'est ça.
Rien n'empêche cependant de l'utiliser ponctuellement pendant le mix à des fins de contrôle, comme on vérifie une compatibilité LtRt pendant un mix 5.1 discret.
Moins grave pour le DVD, mais lorsqu'il s'agira de le diffuser à la TV, dans ce cas, ils subiront les foudres du limiteur et/ou du refus de PAD...Pour le film, je crois me semble t'il que ça dépend des prods. Soit ils tiennent à la version DVD, soit non et là c'est le bordel.
Je me suis donc mal exprimé.
C'est ce que je voulais dire, mais bon, la machine n'est pas vendue QUE pour analyser, la section Monitoring sert bien à qque chose non ? bref...Rien n'empêche cependant de l'utiliser ponctuellement pendant le mix à des fins de contrôle, comme on vérifie une compatibilité LtRt pendant un mix 5.1 discret
Et ben si justement, on est pas exactement dans les memes fourchettes avec du 5.1, certes c'est pas fabuleux, mais c'est quand même mieux que de la stéréo.Tant que cela se passe comme ça, c'est parfait mais il ne faut pas rever. La HD et le 5.1 n'ont pas fait gonfler les budgets et la volonté d'avoir de la HD et du 5.1 à tout prix, au même prix, donnera inévitablement d'amers résultats dans certains cas.
Pas de vacances pour les vrais gars !
Le sujet de départ que je me retrouve "artificiellement" à avoir créé était (pour mémoire):Dorian a écrit :Super, mais quel rapport avec la choucroute? J'ai l'impression qu'il y a confusion des Sujets...
"En quoi un mix 5.1 pour DVD devrait il être inférieur ou plus facile à réaliser qu'un mix 5.1 destiné à accompagner de la péloche??".
L'exemple que je donnais plus haut et qui n'aurait rien à voir avec "la choucroute" tentait, en vain, de donner un exemple de l'état des lieux du multi-canal pour le DVD ou la TV.
Ca n'avait pas pour prétention de dire que c'est toujours comme ça, loin de là, mais que ça existe. Et qu'on se retrouve aujourd'hui avec bcp de gens qui pensent pouvoir faire du mix multi-canal sans forcément déjà bien maitriser la stéréo...
Sous prétexte (entendu de la bouche de certains réals ou mixeurs) que "c'est pas grave, c'est pour la TV ou le DVD".
Voilà, voilà. Désolé pour le dérangement.
Sans même parler d'un problème de compétences, une équipe totalement confirmée pour faire une fiction TV en 5.1 ne pourra jamais rendre le même travail qu'en ciné, les temps alloué n'étant pas comparables.Dupont a écrit :Ca n'avait pas pour prétention de dire que c'est toujours comme ça, loin de là, mais que ça existe. Et qu'on se retrouve aujourd'hui avec bcp de gens qui pensent pouvoir faire du mix multi-canal sans forcément déjà bien maitriser la stéréo...
Sous prétexte (entendu de la bouche de certains réals ou mixeurs) que "c'est pas grave, c'est pour la TV ou le DVD".
Travailler sur de la fiction TV nécessite de faire des compromis, à tous les niveaux.
Grosso modo
Si on peut aller au zero full scale en mixage cinéma 5.1 (et bien de nos mixeurs à la mode ne s'en sont pas privés )
Sur le mixage LtRt qui ira sur les pistes optiques la limite de modulation supportable se situe vers un équivalent de -6 dBFS (en restant dans la même échelle de visualisation pour faire simple)
Dolby préconise que les niveaux de perception entre le mixage 5.1 numérique et celui du SR optique soient les plus proches possibles — Puisque le SR est la "roue de secours" du numérique en cas de lecture défectueuse (qui s'accentue avec l'usure de la copie d'exploitation due au temps).....
Bien évidement certains mixeurs n'ont pas respecté cette recommandation de Dolby.
Et ce sont ceux là qui ont eu ( ou ont encore) des problèmes pour le DVD...
Toujours grosso modo et justement pour ne pas avoir de problèmes, il est prudent pour un mixage DVD de plafonner vers -6 dBFS...
Surtout qu'avec l'apparition du 5.1 pour la TV, là la limite impératives est, dans tous les cas, située à -9dBFS
Cette nouvelle contrainte (de gestion de la dynamique) nous oblige impérativement à réviser nos façons d'aborder le mixage...
ps: ne ne suis plus non plus à la CST
Si on peut aller au zero full scale en mixage cinéma 5.1 (et bien de nos mixeurs à la mode ne s'en sont pas privés )
Sur le mixage LtRt qui ira sur les pistes optiques la limite de modulation supportable se situe vers un équivalent de -6 dBFS (en restant dans la même échelle de visualisation pour faire simple)
Dolby préconise que les niveaux de perception entre le mixage 5.1 numérique et celui du SR optique soient les plus proches possibles — Puisque le SR est la "roue de secours" du numérique en cas de lecture défectueuse (qui s'accentue avec l'usure de la copie d'exploitation due au temps).....
Bien évidement certains mixeurs n'ont pas respecté cette recommandation de Dolby.
Et ce sont ceux là qui ont eu ( ou ont encore) des problèmes pour le DVD...
Toujours grosso modo et justement pour ne pas avoir de problèmes, il est prudent pour un mixage DVD de plafonner vers -6 dBFS...
Surtout qu'avec l'apparition du 5.1 pour la TV, là la limite impératives est, dans tous les cas, située à -9dBFS
Cette nouvelle contrainte (de gestion de la dynamique) nous oblige impérativement à réviser nos façons d'aborder le mixage...
ps: ne ne suis plus non plus à la CST