Après mon Bac, j'ai commencé une fac d'éco, mais j'ai laissé tombé, un peu dégoûté par ce qui était enseigné...Burns a écrit :Alors là Papalou, chapeau bas pour le cours d'économie historique !!!! Tu t'es pas planté de métier par hasard ?
Bravo !
Actu: La crise...
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ouai ça doit dégouté un peu certains trucs; mais après on peut bien comprendre certaines choses.
Pis encore, certains en profitent et se font un max de fric avec leurs connaissances; et après ils ouvrent un studio d'enregistrement, parce que au fond c'est l'heure rêve.... Tiens j'aurais bien fait ça moi ...
Pis encore, certains en profitent et se font un max de fric avec leurs connaissances; et après ils ouvrent un studio d'enregistrement, parce que au fond c'est l'heure rêve.... Tiens j'aurais bien fait ça moi ...
http://www.dailymotion.com/video/x7wflx ... sarko_news
Le plus dure... "Il faut travailler plus, investire plus..."
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Larkflight
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euh l'assassinat de Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg ?Papalou a écrit : Pour rappel, la dernière crise hyperinflationniste connue a été celle de l'Allemagne de Weimar en 1923. Vous vous rappelez de la suite ?
et moi qui croyait bêtement que c'était la peste noire...Et le dernier grand effondrement financier et de civilisation connu par l'occident au moyen-âge (banqueroute des banquiers lombards) a vu la population diminuer d'au moins un tiers à cause des famines et des maladies.
C'est vrai qu'après Hoover certains sont passés pour des sauveurs, maintenant les chefs d'états ne se prennent plus pour des machines à laver mais craignent pour leur blanchisserieIl fut une époque ou certaines notions économiques évidentes étaient acceptées à droite comme à gauche par les politiques (dans le cas de la France, de De Gaulle aux communistes en passant par Mendès-France), aujourd'hui, on a l'impression du même consensus, mais pour défendre le marché (vous allez me dire pas les communistes, mais combien font-ils maintenant aux élections ?).
Bonne année à tous !
bonne année Papalou
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Larkflight
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Bonne année Papalou
Lorsque je vois comment la bourse réagit aux effets d'annonce, on peut se dire que la Bourse n'est régie que par cela dans le fond. Une décision d'acheter ou de vendre a un impact, elle est forcément motivée par quelque chose. On nous parle beaucoup de problèmes liés aux "prêts" suite à la crise: il me semble qu'aujourd'hui la décision de ne pas accorder de prêt est liée davantage à la confiance qu'on a en la solvabilité de l'emprunteur qu'à un manque de liquidités. Or sans prêt, plus d'investissement.
Pour le reste je suis d'accord avec ton analyse "savante". Le risque de l'hyperinflation, la cotation deux fois par jour, ton souhait d'une meilleure régulation (là je crois qu'il y a unanimité sur sur ce point: les affaires récentes sont salvatrices).
Ce qui finalement est le plus inquiétant, comme tu sembles le signaler, c'est que l'économie réelle dépende d'un marché aussi volatile...
) ) D'ailleurs je viens de lire que la crise de 29 (qu'on compare à l'actuelle) a provoqué également une perte de confiance (la crise actuelle ne serait-elle qu'une conséquence de la crise des subprimes? Je n'en sais rien, je n'en sais pas assez)
Je ne suis pas un spécialiste de l'économie et j'analyse les choses d'une manière sans doute erronée, avec mes petites connaissances. Mais il me semble que la crise actuelle succède à la crise des subprimes de l'année dernière (faut-il y voir un lien de cause à effet?). Et je n'ai vu aucune analyse infirmer le fait que c'était une crise de confiance.La problème de la crise actuelle, qui n'a rien d'une crise de confiance ou d'un cycle à la con de 10, 20, 50, 50 ou 78,342 ans, c'est qu'elle reproduit pour la première fois à l'échelle mondiale des phénomènes que l'on a déjà observés au niveau national, européen ou occidental.
Lorsque je vois comment la bourse réagit aux effets d'annonce, on peut se dire que la Bourse n'est régie que par cela dans le fond. Une décision d'acheter ou de vendre a un impact, elle est forcément motivée par quelque chose. On nous parle beaucoup de problèmes liés aux "prêts" suite à la crise: il me semble qu'aujourd'hui la décision de ne pas accorder de prêt est liée davantage à la confiance qu'on a en la solvabilité de l'emprunteur qu'à un manque de liquidités. Or sans prêt, plus d'investissement.
Pour le reste je suis d'accord avec ton analyse "savante". Le risque de l'hyperinflation, la cotation deux fois par jour, ton souhait d'une meilleure régulation (là je crois qu'il y a unanimité sur sur ce point: les affaires récentes sont salvatrices).
Ce qui finalement est le plus inquiétant, comme tu sembles le signaler, c'est que l'économie réelle dépende d'un marché aussi volatile...
En tout cas je crois me souvenir que la crise de 29 a eu un effet sur l'élection d'Hitler en 33 (tout autant que les pressions sur les électeurs sans doute). Comme d'ailleurs la crise actuelle a un effet sur l'élection d'Obama (attention, Obama est tout l'opposé d'Hitler heinah vraiment, mais entre 1923 et 1933 je ne vois personnellement pas plus de cause à effet qu'entre la crise immobilière japonaise de 1988 et la deuxième guerre d'Irak
) ) D'ailleurs je viens de lire que la crise de 29 (qu'on compare à l'actuelle) a provoqué également une perte de confiance (la crise actuelle ne serait-elle qu'une conséquence de la crise des subprimes? Je n'en sais rien, je n'en sais pas assez)
Pourtant, ca à l'air plutot trés simple : Les riches crétins du monde se sont volé entre eux, sous la bienveillance des politiques et des institutions. Et comme des milliers de milliards ont disparu, y'a moins d'argent pour financer la vraie économie...Mamanne42 a écrit :Franchement, si les économistes de maintenant n'arrivent pas à expliquer ce qui a été fait, ou s'ils n'arrivent pas à avouer et expliquer ce qu'ils font.... Je doute que les journalistes puissent le faire à leur place.
Maintenant, c'est certainement plus interessant d'expliquer que c'est trés compliqué et que c'est de la faute à la crise etc...
Yuhira,
Ce n'est pas la perte de confiance qui explique la crise actuelle, ce serait trop simple. Un exemple : les CDS (credit default swap), qui sont des assurances sur les défauts de paiement. Une institution financière va créer un titre en faisant un packaging de différentes dettes (immobilières comme les subprimes, aux autres), obligations, actions, dérivés (je vous explique les dérivés un autre jour si vous voulez, c'est du vrai casino ce truc !), et des trucs encore plus alambiqués (savez-vous qu'il existe un titre sur le CAC 40 ? C'est à dire un pari sur la valeur que va avoir le CAC 40 à un instant "t". Pourtant le CAC 40 n'a aucune valeur et n'est qu'un indice... Et bien vous pouvez spéculer dessus ! Enorme, non ?). Tout ça, c'est ce qu'on appelle la titrisation : la possibilité pour une institution financière de créer des titres comme elle veut avec ce qu'elle veut, et de la vendre. Ce titre arrive sur les marchés et se vend et s'achète, prenant ou perdant de la valeur.
Vous me suivez toujours ? Et bien, pour se garantir des défauts de paiement sur les titres, les banques (qui achètent ces titres synthétiques dont elles ne savent même pas de quoi ils sont composés) ont commencé à s'assurer les unes les autres (garanties croisées), puis ont créé des titres avec ces assurances, et ont commencé à les vendre à leur tour, et c'est reparti pour un cycle de spéculation. Ces CDS représentent aujourd'hui des sommes que personne ne peut payer, c'est très con, parce les défauts de paiement sont en train d'affluer, vu que tout repose sur rien et qu'un grain de sable a suffit pour faire tomber la machine : les subprimes, les ménages américains surendettés qui ne peuvent plus payer leur crédit immobilier.
Tout cela n'a rien à voir avec la confiance !
C'est comme ça qu'on crée un système qui s'auto-entretient et monte de manière folle, avant de s'effondrer : On ne vit pas une crise des sub-primes, mais une crise bien plus générale qui a été déclenchée par les sub-primes. Continuer à injecter de l'argent dans ce système ne sert à rien : c'est un puits sans fond. Il faut fermer tout ça une bonne fois pour toute, on ne sait même pas jusqu'à quel point les conséquences peuvent être graves dans le cas contraire. Quand on voit que beaucoup de politiques appellent à une régulation mondiale gérée par le FMI, j'ai envie de crier au fou. Quelle est la légitimité du FMI ? Aucun mandat démocratique ou électif, un passif plutôt lourd (de graves responsabilités dans la crise argentine et dans de nombreux pays émergeants. Le FMI a d'ailleurs été foutu à la porte au Brésil, en Argentine, dans plusieurs pays de l'Asie du sud-est, qui s'en portent beaucoup mieux depuis), et qui le gère... Les mêmes qui gèrent les bourses, les banques centrales, et tout ce merdier qui est en train de nous tomber sur le coin du nez. C'est comme demander à un assassin qui ne se serait pas repenti de chosir lui-même sa peine. Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, parle ouvertement dans son dernier ouvrage de menace de gouvernement mondial, ni plus ni moins. Donner les pleins pouvoirs économiques de "régulation" au FMI en serait la première étape.
Personnellement, je ne suis donc pas pour une régulation du système : on ne régule pas la peste ou le choléra. Il faut revoir les choses en profondeur, et changer complètement de système.
Pour finir, c'est difficile de comparer ce qui se passe avec quoi que ce soit, on est très loin de la crise de 29 qui était de nature différente (il n'y a pas eu l'hyperinflation qui nous menace), et géographiquement plus limitée (pour l'essentiel, seulement le monde occidental).
Comme vous pouvez le voir, j'ai arrêter il y a longtemps, mais je continue de m'intéresser au sujet et de lire sur les sujets d'éco...
Désolé d'avoir encore été un peu long et énervé.
Ce n'est pas la perte de confiance qui explique la crise actuelle, ce serait trop simple. Un exemple : les CDS (credit default swap), qui sont des assurances sur les défauts de paiement. Une institution financière va créer un titre en faisant un packaging de différentes dettes (immobilières comme les subprimes, aux autres), obligations, actions, dérivés (je vous explique les dérivés un autre jour si vous voulez, c'est du vrai casino ce truc !), et des trucs encore plus alambiqués (savez-vous qu'il existe un titre sur le CAC 40 ? C'est à dire un pari sur la valeur que va avoir le CAC 40 à un instant "t". Pourtant le CAC 40 n'a aucune valeur et n'est qu'un indice... Et bien vous pouvez spéculer dessus ! Enorme, non ?). Tout ça, c'est ce qu'on appelle la titrisation : la possibilité pour une institution financière de créer des titres comme elle veut avec ce qu'elle veut, et de la vendre. Ce titre arrive sur les marchés et se vend et s'achète, prenant ou perdant de la valeur.
Vous me suivez toujours ? Et bien, pour se garantir des défauts de paiement sur les titres, les banques (qui achètent ces titres synthétiques dont elles ne savent même pas de quoi ils sont composés) ont commencé à s'assurer les unes les autres (garanties croisées), puis ont créé des titres avec ces assurances, et ont commencé à les vendre à leur tour, et c'est reparti pour un cycle de spéculation. Ces CDS représentent aujourd'hui des sommes que personne ne peut payer, c'est très con, parce les défauts de paiement sont en train d'affluer, vu que tout repose sur rien et qu'un grain de sable a suffit pour faire tomber la machine : les subprimes, les ménages américains surendettés qui ne peuvent plus payer leur crédit immobilier.
Tout cela n'a rien à voir avec la confiance !
C'est comme ça qu'on crée un système qui s'auto-entretient et monte de manière folle, avant de s'effondrer : On ne vit pas une crise des sub-primes, mais une crise bien plus générale qui a été déclenchée par les sub-primes. Continuer à injecter de l'argent dans ce système ne sert à rien : c'est un puits sans fond. Il faut fermer tout ça une bonne fois pour toute, on ne sait même pas jusqu'à quel point les conséquences peuvent être graves dans le cas contraire. Quand on voit que beaucoup de politiques appellent à une régulation mondiale gérée par le FMI, j'ai envie de crier au fou. Quelle est la légitimité du FMI ? Aucun mandat démocratique ou électif, un passif plutôt lourd (de graves responsabilités dans la crise argentine et dans de nombreux pays émergeants. Le FMI a d'ailleurs été foutu à la porte au Brésil, en Argentine, dans plusieurs pays de l'Asie du sud-est, qui s'en portent beaucoup mieux depuis), et qui le gère... Les mêmes qui gèrent les bourses, les banques centrales, et tout ce merdier qui est en train de nous tomber sur le coin du nez. C'est comme demander à un assassin qui ne se serait pas repenti de chosir lui-même sa peine. Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, parle ouvertement dans son dernier ouvrage de menace de gouvernement mondial, ni plus ni moins. Donner les pleins pouvoirs économiques de "régulation" au FMI en serait la première étape.
Personnellement, je ne suis donc pas pour une régulation du système : on ne régule pas la peste ou le choléra. Il faut revoir les choses en profondeur, et changer complètement de système.
Pour finir, c'est difficile de comparer ce qui se passe avec quoi que ce soit, on est très loin de la crise de 29 qui était de nature différente (il n'y a pas eu l'hyperinflation qui nous menace), et géographiquement plus limitée (pour l'essentiel, seulement le monde occidental).
Comme vous pouvez le voir, j'ai arrêter il y a longtemps, mais je continue de m'intéresser au sujet et de lire sur les sujets d'éco...
Désolé d'avoir encore été un peu long et énervé.Batterie de cuisine Lagostina - Mixeur Kenwood - Four Sauter - etc...
Ça y est, Papalou, tu est fiché chez les RG. Oser parler comme ça de notre beau système éconnomique, de tous ces gens bien comme il faut, le fleuron de nos écoles ! Quelle honte. Sais tu que des gens ont consacré leur vie à ça, à l'étudier, à l'apprendre à des milliers d'élèves, à l'améliorer, qui ont été une gloire des magazines économiques, qui ont serré la main des présidents de la république et maintenant qu'il espéraient baiser (la main de) Carla, tu viens leur dire qu'il faut tout changer ? Tu n'as pas de coeur.
Régis Fraisse