Comme la plupart des professionnels, le SPI (Syndicat des Producteurs Indépendants) salue cette légitime normalisation, mais dénonce aussi le peu de moyens financiers pour y parvenir et le risque d'assèchement de la production.
Source: Télérama
Winael répondait:
Bof bof la solution va être de déclaré les technciens sur les court métrage en stagiaires. Ca va pas changer grand chose :s. Enfin je vais quand même en parler a mon réa ^^.
Un invité répondait:
CLERMONT-FERRAND (AFP) - 29/01/2005 18h31
Le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a annoncé samedi lors d'un déplacement au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand un plan d'urgence pour le court-métrage, dont les modalités seront décidées "avant l'été".
"Je veux simplement que nous agissions ensemble pour développer le soutien au court-métrage et l'emploi dans ce secteur", où évoluent de nombreux bénévoles, "en veillant à ce que son économie ne soit pas souterraine", a déclaré le ministre, lors d'une allocution au siège de l'association "Sauve qui peut le court-métrage", organisatrice du festival.
Parmi les pistes envisagées, le ministre a cité le renforcement de l'aide publique à la production de court-métrages. Il s'agira également "d'inciter les régions à développer leur action en faveur de la production de court-métrages", de "favoriser l'implication des producteurs de long-métrages", et de renforcer le mécénat.
Enfin le ministre a évoqué la possibilité d'une exonération de charges sociales au bénéfice des entreprises de court-métrages ainsi que de meilleures conditions de diffusion en salle et à la télévision.
M. Donnedieu de Vabres a lancé deux études qui devraient préciser le contenu du plan, dont l'une sur les conditions du bénévolat dans le secteur de la production associative, dont les résultats seront connus avant l'été.
Le président de la FEMIS, Alain Auclaire, est quant à lui chargé d'une mission visant à développer les pistes de financement, et améliorer le contrôle du secteur. Ses conclusions seront connues fin mars.
La 27ème édition du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand s'est ouverte vendredi soir et présentera quelque 450 films venus du monde entier jusqu'au 5 février.
Cecgwen répondait:
bon légalment quel pouvoir a l'état d'interdire le bénévolat dans n'importe quelle branche de métier???
si je garde les enfants d'une amie??? etc......
Sebastien répondait:
Est ce un coup de main ou un coup de pied que notre ministre donne dans la fourmilière du bénévolat sur les courts métrages. La seule politique de production des courts étant la demerde (technique et financière)je ne vois pas comment les jeunes réalisateurs vont pouvoir s'en sortir...
Avec l'aide des régions???A l'heure de la délocalisation j'ai du mal à y croire.
Un invité répondait:
Sur le dernier court ou j'ai bossé, pour un tournage de 10 jours, la prod nous a payé une journée. C'est déjà pas si mal au vu de l'état actuel des productions petits et moyens métrage.
J'ai eu aussi ouie dire que le ministere des finances s'interessait grandement aux petites structures,
ainsi, il est en train de former des controleurs du fisc spécialisés boites de courts...
D'ici quelques mois, bon nombre de prods vont tout bonnement fermer, ça a dejà bien commencé.
Je ne vois pas non plus comment les jeunes réals vont s'en sortir et il en va meme de la survie du cinema Français.
Si la politique de production d'un court est la demerde, c'est justement grace à cela que l'on peu s'entourer du chef op de Tavernier, de la monteuse de Godard, d'un grand ingé son, et mixé à S.I.S...(bon c'est la super demerde, j'en conviens, mais ça arrive parfois)
Je suis entierement d'accord sur le fait qu'il ya des choses à corriger, que tout travail mérite salaire mais je pense que notre chere ministre devrait plutot s'interesser au stagaire qui est depuis deux ans chez duran balladé de poste en poste,et heureux de faire parti de la grande famille (qu'on lui dit) pour un 16eme de smic.
l'esclavage moderne est plutot là et certainement pas sur un court ou l'on se met au service d'un réveur qui veut raconter une histoire...
Ritz répondait:
Le gouvernement essaie d'apporter du changement.
Ce n'est plus un coup de pied dans la termitière, ça ressemble plus à une opération table rase avec bulldozer à l'appui.
Admettons une situation ou le court métrage serait rémunéré.
Le grand public regarderai des courts métrages que les distributeurs achèteraient à prix d'or.
Ca ne colle pas vraiment avec notre réalité.
Le public se fout du court métrage et l'argent que les télévisions dépensent est à la hauteur du manque d'intéret du public.
J'ai pour exemple un court auquel j'ai participé qui dure 3 min et a été acheté pour l'instant par 4 chaines de télévision.
Le film (au budget ridicule de 7000 Euros) n'a pas été remboursé à la moitié.
Comment voulez vous que les sociétés paient les intervenants de ce type de production.
L'état serait'il devenu philantrope au point de faire vivre, par subvention, une industrie par principe déficitaire?
Et qu'en sera-t'il de toutes les personnes qui se lancent dans cette voie et utilisent le court métrage comme un tremplin pour faire avancer, sinon leur carrière, au moins leur savoir faire?
Même après plus de 20 courts, le court métrage me sert encore à cela et me tisse un réseau professionnel.
Qu'en est il encore de l'appauvrissement de la création artistique dans ce pays?
Devra-t'on se cacher pour faire des films?
Ce type de réflexion de la part des politiques n'augure rien de bon, mais ça, on le savait déjà...
Yuhira répondait:
Je suis catastrophé.
Je viens de l'apprendre.
A-t-on des références plus précises?
Cecgwen répondait:
Bye.je pense la meme chose...
le court métrage est actuellement dans la réalité, la meme demarche que musicien amateur par rapport aux sicos pro....
il y a des gens d'excellent niveau avec des qualités et résultats entièrement pro...
et qui aimeraient bien le devenir, et être payés pour!.... en attendant y a quoi comme réelles solutions.... donc s'investir perso pour prouver ses compétences et se faire remarquer....