Bonsoir à tous,
Je dois mixer un interview institutionnel destiné à être diffusé en interne.
Je n'ai pas eu de recommandations spécifiques concernant le niveau de sortie.
Dois-je limiter à 0 Db ?
Merci.
Mixage institutionnel
En faite je crois que tu ne te pose pas la bonne question.
Lorsque l'ont fait un export en sortie de mixage il faut se demander "Sur quel support sera diffusé mon produit?"
- Si tu utilise un support numérique (CD, DVD, internet...) alors tu peux faire une sortie à 0dBFS
- si tu utilise un support analogique (DV, BETA SP, BETA NUM...) alors tu doit réduire à -9dBFS
Lorsque l'ont fait un export en sortie de mixage il faut se demander "Sur quel support sera diffusé mon produit?"
- Si tu utilise un support numérique (CD, DVD, internet...) alors tu peux faire une sortie à 0dBFS
- si tu utilise un support analogique (DV, BETA SP, BETA NUM...) alors tu doit réduire à -9dBFS
Beta num, support analogique?..... hum...
Sinon, non, ce n'est pas parceque le support est numérique qu'on peut s'autoriser à taper au 0dBFs.
Dans bcp de cas, ça risque d'engendrer une saturation, non plus du signal en lui même (cf analogique) mais du récepteur (enceintes d'ordinateur dans le cas d'internet, HP de téléviseur dans le cas d'un DVD, etc...).
Sans compter que ces différents modes de support sont souvent réencodés après le mix (Mpeg2 pour le DVD, divers encodages exotiques pour le Net) et que cela induit souvent une modification du niveau de départ (ça n'est pas "normal" mais c'est ainsi).
Nous sommes pas mal à en avoir fait l'amère expérience au démarrage de ces supports.
C'est pourquoi, la majorité des mixeurs que je connais (y compris Bibi), s'en tiennent à du -3dBFs, voire, pour les plus aventureux du -2/-1,5...
Question de "réserve".
Sur ce, un mixeur de ma connaissance (qui passera peut être par ici) vous dirait peut être que vous êtes tous des has been vu que l'avenir est le True Peak!
Sinon, non, ce n'est pas parceque le support est numérique qu'on peut s'autoriser à taper au 0dBFs.
Dans bcp de cas, ça risque d'engendrer une saturation, non plus du signal en lui même (cf analogique) mais du récepteur (enceintes d'ordinateur dans le cas d'internet, HP de téléviseur dans le cas d'un DVD, etc...).
Sans compter que ces différents modes de support sont souvent réencodés après le mix (Mpeg2 pour le DVD, divers encodages exotiques pour le Net) et que cela induit souvent une modification du niveau de départ (ça n'est pas "normal" mais c'est ainsi).
Nous sommes pas mal à en avoir fait l'amère expérience au démarrage de ces supports.
C'est pourquoi, la majorité des mixeurs que je connais (y compris Bibi), s'en tiennent à du -3dBFs, voire, pour les plus aventureux du -2/-1,5...
Question de "réserve".
Sur ce, un mixeur de ma connaissance (qui passera peut être par ici) vous dirait peut être que vous êtes tous des has been vu que l'avenir est le True Peak!
Comme on en parle dans un autre poste, je suis plutot monteur son et je commence à mixer. 
Je viens de finir un doc dont l'exploitation ne se fera que sur des supports vidéos et plutot pour la salle, y'a aussi une diff télé prévue. J'ai fait deux mix un dit TV limité à -9dbFs et un full scale (max -2dbFs) tout en stéréo.
La prod dit qu'elle va faire un master HDCAM, puis décliner sur BetaNum, DV cam, Beta SP.
Je m'embrouille sur quel mix mettre sur quel support....
Doit-il y a avoir deux versions de chaque supports en fonction de l'utilisation ? Peut-on coucher un mix avec de fort peak sur une cassette beta SP ?
merci de vos réponses.
Je viens de finir un doc dont l'exploitation ne se fera que sur des supports vidéos et plutot pour la salle, y'a aussi une diff télé prévue. J'ai fait deux mix un dit TV limité à -9dbFs et un full scale (max -2dbFs) tout en stéréo.
La prod dit qu'elle va faire un master HDCAM, puis décliner sur BetaNum, DV cam, Beta SP.
Je m'embrouille sur quel mix mettre sur quel support....
Doit-il y a avoir deux versions de chaque supports en fonction de l'utilisation ? Peut-on coucher un mix avec de fort peak sur une cassette beta SP ?
merci de vos réponses.
Benjamin Rosier - La Puce a l'Oreille
C'est bien le pb majeur des films instit, difficile de savoir sur quoi le mix va se retrouver (diff dans salle pas traitée, auditorium, tv, petite salle de conf, dvd, internet, ou tous à la fois...).
Bref pas de prise de risque, surtout si en plus les supports sont à chaque fois différents et que tu ne gères pas toi même les duplis qui ont de grande chance de découler à partir de la HD CAM.
Donc je dirais mix tv, tant pis. En plus tu n'as pas l'assurance que la diff dans une grande salle ne se fera pas à partir d'un PC portable branché à l'arrache sur la sono.
EDIT: je viens de tilter que tu parles d'un docu et non d'un "classique" film instit. Ceci dit le pb reste identique, même pour une diff dans une belle salle il faut savoir ce que la salle possède comme matériel pour la projection pour lui fournir le support adéquat et donc le mix qui va avec. Mais ça c'est possible si tu peux suivre le projet et que y'a pas 36000 salles à checker (genre diff à l'étranger, très commun pour des films instit à faire dans 36 langues pour le coup).
Bref soit c'est toi qui suit si possible le tout, soit tu files un unique mix passe partout.
De toute manière un mix tv ne veut pas dire mix dégeu...
Bref pas de prise de risque, surtout si en plus les supports sont à chaque fois différents et que tu ne gères pas toi même les duplis qui ont de grande chance de découler à partir de la HD CAM.
Donc je dirais mix tv, tant pis. En plus tu n'as pas l'assurance que la diff dans une grande salle ne se fera pas à partir d'un PC portable branché à l'arrache sur la sono.
EDIT: je viens de tilter que tu parles d'un docu et non d'un "classique" film instit. Ceci dit le pb reste identique, même pour une diff dans une belle salle il faut savoir ce que la salle possède comme matériel pour la projection pour lui fournir le support adéquat et donc le mix qui va avec. Mais ça c'est possible si tu peux suivre le projet et que y'a pas 36000 salles à checker (genre diff à l'étranger, très commun pour des films instit à faire dans 36 langues pour le coup).
Bref soit c'est toi qui suit si possible le tout, soit tu files un unique mix passe partout.
De toute manière un mix tv ne veut pas dire mix dégeu...
Puisqu'on parle ici de décibels full scale 
Et pour mieux se comprendre
L'échelle dont on parle s'écrit officiellement maintenant : dBFS !
Où les minuscules et majuscules ont leur importance dans la jungle des nombreuses utilisations référencées du décibel ....
Quand on utilise en numérique (seulement) l'échelle dBFS, la mesure s'effectue généralement en QPPM (Quasi-Peak Programme Meter) (EBU Tech Doc 3205-E)
Aujourd'hui, avec le souk que va produire cette année l'abandon définitif de l'analogique hertzien (donc du - 9 dBFS) et les diffusions à la fois cinéma numérique et HDTV.... Il devient difficile de livrer un mixage stéréo unique destiné aux divers modes de diffusion. Et en aval il est hélas courant de voir un mix TV (c'est-à-dire référencé par rapport à un niveau d'écoute donné (74 à 78 dBSPL) utilisé pour une projection de prestige dans un cinéma dont le niveau d'écoute est calibré sur 85 dBSPL !!! - Le résultat est un désastre....
Un mixage numérique dont la finalité est un support analogique doit tenir compte du changement d'univers ! -18 ou -20 dBFS correspondent au zéro dBu du VU-mètre analogique !, donc le "headroom" analogique correspondant et possible se situerait approximativement entre - 9 et -6 dBFS (-6 étant une valeur produisant une quantité de distorsion non négligeable).
Un peu de lecture (en anglais) pour les geeks :
http://tech.ebu.ch/docs/techreview/trev ... i_klar.pdf
Aspirine ? J'aime beaucoup les petits dessins
Et pour mieux se comprendre
L'échelle dont on parle s'écrit officiellement maintenant : dBFS !
Où les minuscules et majuscules ont leur importance dans la jungle des nombreuses utilisations référencées du décibel ....
Quand on utilise en numérique (seulement) l'échelle dBFS, la mesure s'effectue généralement en QPPM (Quasi-Peak Programme Meter) (EBU Tech Doc 3205-E)
Aujourd'hui, avec le souk que va produire cette année l'abandon définitif de l'analogique hertzien (donc du - 9 dBFS) et les diffusions à la fois cinéma numérique et HDTV.... Il devient difficile de livrer un mixage stéréo unique destiné aux divers modes de diffusion. Et en aval il est hélas courant de voir un mix TV (c'est-à-dire référencé par rapport à un niveau d'écoute donné (74 à 78 dBSPL) utilisé pour une projection de prestige dans un cinéma dont le niveau d'écoute est calibré sur 85 dBSPL !!! - Le résultat est un désastre....
Un mixage numérique dont la finalité est un support analogique doit tenir compte du changement d'univers ! -18 ou -20 dBFS correspondent au zéro dBu du VU-mètre analogique !, donc le "headroom" analogique correspondant et possible se situerait approximativement entre - 9 et -6 dBFS (-6 étant une valeur produisant une quantité de distorsion non négligeable).
Un peu de lecture (en anglais) pour les geeks :
http://tech.ebu.ch/docs/techreview/trev ... i_klar.pdf
Aspirine ? J'aime beaucoup les petits dessins