Allez petite contribution du fond de mon lit où les intempéries m'ont cloué (merci les nordi portables)
Ce que j'entends dans le titre du sujet c'est de faire un état des traitements et surtout de leur évolution.
Comment le sound designer (ou le monteur ) ont traité un orage, une pluie, .... en 1900 (avec ce bon vieux piano dans la salle qui devait bien s'escrimer sur des tempêtes, à noter qu'il y avait une liste de morceaux du répertoire recommandés pour chaque type de situation ou d'émotion) jusqu'à nos jours où les moyens informatiques permettent de recréer, transformer, pitcher, sculpter le son. (l'âge de glace où le craquement de la glace a été fait avec un pic à glace dans un seau à glace puis pitché dans le grave)
Pas inintéressant d'analyser le son de la pluie dans Matrix Revolution (le troisième opus) dans la scène de la bataille finale, notamment le coup de poing qui traverse les gouttes d'eau au ralenti où les impacts sont recréés.
J'ai lu aussi dans "Sound Design: The Expressive Power of Music, Voice and Sound Effects in Cinema" de David Sonnenschein la description du traitement du son dans Il faut sauver le Soldat Ryan, pendant la scène du sniper, qui se passe sur la pluie, très intéressant au niveau du montage et qui rejoint le fameux 'point of view" dont parle Mrs Hemmingway. Quand on est sur le sniper, le son de la pluie est celui d'une pluie contre les carreaux car le sniper est derrière une fenêtre et qd on est du côté américain, la pluie correspond aussi à l'image, pluie sur debris mettalliques.
Bon voilà ma ch'tite contribution, c'est vrai que du coup ça donne envie de creuser.
pour finir, y a aussi le film une pluie d'enfer (1998, mikael salomon), mais je ne l'ai pas vu, je ne peux que subodorer qu'ils ont dû un peu plancher sur le traitement du son car de la pluie pendant une heure de film faut varier un peu les plaisirs.