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Publié : 15 mai 2008, 14:53
par s01
omnimix :
Accessoirement finalise tes mixages a faible niveau d'ecoute (mm tres faible) si tu veux conserver tes balances ailleurs que chez toi
Grums:
RElire aussi d'urgence l'article sur le mastering sur l'excelelnt site sdo
Merci du conseil.
Il n'y a donc rien qui puisse m'aider si ce n'est continuer à experimenter?

Publié : 16 mai 2008, 02:02
par Invité
Je ne cherche pas la théorie mais les trucs pratiques. Je maitrise bien la compo, la prog midi, les samplers et les sequencers. Points faibles : la compression et l'eq. (rien que ça )
Malheureusement je ne crois pas que la théorie soit à ce point dissociée de la pratique. Certes c'est en experiementant que l'on apprend à equaliser ou à compresser. Mais certaines bases théoriques, telle que la connaissance des phenomenes psycho-accoustiques est très importante (par exemple les effets de masque...)
Mais la meilleur solution reste de bosser avec qqu'un de cheuvronné...

Bon courage.
A+
Xtof.

Publié : 16 mai 2008, 07:41
par s01
Merci Grums.
Sam

Publié : 16 mai 2008, 17:23
par VBurel
s01 a écrit :Merci du conseil.
Il n'y a donc rien qui puisse m'aider si ce n'est continuer à experimenter?
Si, y'a des lectures ici ou la, le book de Bob Katz est pas mal par exemple... mais c'est difficile de donner des conseils étant donné que d'une part il n'y a pas grand choses d'établi (de manière académique) en matiére de mastering et que d'autre part la pratique varie énormément suivant les matériels utilisés. On ne masterise pas pareil du classique et de l'électro, et entre ceux qui font des mastering avec des unités hardware analogiques et ceux qui utilisent des traitements numériques , y'a un sacré panel de pratiques différentes, plus ou moins explicable d'ailleurs... Et on voit bien , à travers les ages et les différentes productions musicale qu'il n'y a pas vraiment de règle en matière de mastering (ni en matière de mixage) sinon une : l'auditeur doit être soufflé.

Il faut se rappeler que le mastering est la dernière étape avant pressage et a (ou avait) pour but d'optimiser le codage en fonction du support final. Donc ca veux pas dire grand chose, en tout cas ca veut pas dire que ca va automatiquement améliorer la basse ou la batteries, que ca va remettre la voix en perspective ou que ca va éliminer les problème de stabilité rythmique... bien qu'un mastering puisse faire tout ca dans certains cas. Le mastering aujourd'hui est une étape optionnel car on peux faire des mix en numérique ou la sortie va être pratiquement ok pour un pressage.

Spécifiquement pour l'électro (j'ai fais pas mal d'essais de mastering pour ce genre de musique), je dirais qu'il faut mixer en fonction de l'aspect percussif des sons, les drums très devant, les nappes et tous les sons un peu long, derrieres. Travailler à fort volume avec de la dynamique (le Mastering réduira cette dynamique) pour bien sentir l'aspect énergétique de la musique...

bref, après, tout dépend de votre musique, du résultat que vous voulez obtenir... ca reste aussi une question de choix artistique.

VB

Publié : 17 mai 2008, 18:27
par Foxp2
Travailler à fort volume avec de la dynamique (le Mastering réduira cette dynamique) pour bien sentir l'aspect énergétique de la musique...

C'est ca..pile..continue à ecouter fort et par la mm occasion continue à te demander pourquoi, ailleurs, ca sonne pas comme chez toi .

Publié : 17 mai 2008, 19:44
par VBurel
omnimix a écrit : C'est ca..pile..continue à ecouter fort et par la mm occasion continue à te demander pourquoi, ailleurs, ca sonne pas comme chez toi .
Quand on travaille le son, il vaut mieux le travailler à fort volume (90-110db) car c'est à ce niveau que la réponse en fréquence de l'oreille est presque plate. A bas volume, on va avoir tendance à corriger des trucs qui n'ont pas lieu d'être (plus de basse , plus d'aigu etc...).

Par contre il ne faut pas travailler longtemps à fort volume (20min suffisent à fatiguer l'oreille), c'est pourquoi il faut aussi s'habituer à corriger le son rapidemment...

VB

Publié : 17 mai 2008, 20:39
par buck
oui mais en musique on n'a aucun contrôle sur les conditions d'écoute finales (parfois aberrantes). bien sûr que l'oreille ne réagit pas pareil suivant le niveau, mais vaut il mieux travailler "dans l'absolu" comme VBurel le préconise, ou faire un choix plus ou moins arbitraire et travailler suivant un niveau d'écoute final supposé plus ou moins en rapport avec la musique en question ?
(question garantie non réthorique)

travailler à un niveau élevé est peut être plus linéaire, mais est ce adapté aux auditeurs lambda qui sont les destinataires final du travail, et non des instruments de mesure ?

Publié : 17 mai 2008, 20:51
par Madien
Définir un niveau confortable et personnel me semble plus important que d'essayer de respecter une norme. Tout est une histoire de compromis entrec e qui est nécessaire et ce qui est supportable pendant de longues heures.

Pour moi c'est : mon niveau moyen à moi la plupart du temps, 10 min de temps en temps à un volume que j'appelle "résolument Rock" et un autre bien plus faible par ci, par là.

ça ne fait pas avancer le débat ? Je sors alors...

Publié : 17 mai 2008, 21:38
par VBurel
Madien a écrit :Pour moi c'est : mon niveau moyen à moi la plupart du temps, 10 min de temps en temps à un volume que j'appelle "résolument Rock" et un autre bien plus faible par ci, par là.
oui, je suis d'accord avec ca. je voulais juste dire qu'il fallait passer par la case "écoute forte" justement pour faire un son qui sera à peu prés pareil sur tout système de diffusion.

Après y'a d'autre problème qui font que le morceau ne va plus sonner comme il faut sur un autre systeme que le sien. l'erreur typique, c'est de travailler tout le temps à volume faible et de passer des heures à régler le sons en dessous de 50Hz et au dessus de 10 Khz. Là y'a toute les chances de se planter... le son c'est entre 100 et 4000 hz, c'est sur cette fenêtre qu'il faut se focaliser et si un morceau sonne dans cette plage, il sonnera partout.

VB

Publié : 17 mai 2008, 21:56
par Andy
Je rejoins les points de vue cités plus haut. C'est d'ailleurs principalement à ça que servent les grosses écoutes de studio : travailler à fort volume le temps d'un passage du morceau par exemple.

Chacun sa méthode, ça c'est sûr ! Et faut penser à préserver ses outils de travail : les oreilles !! (on a tendance à zapper ce point là !)
++