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Un exemple me vient à l'esprit : "Ma nuit chez Maud" (1969) de rohmer, enregistré par Jean Pierre Ruh. Tout est en son direct, sauf une séquence. Et beaucoup de films d'auteurs français de la même époque et de la décennie 70 sont également en son direct avec un montage son réduit à sa plus simple expression. Les ingénieurs du son sont souvent les mêmes : Jean Pierre Ruh, Antoine Bonfanti, Bernard Aubouy, Pierre Gamet et quelques autres. A lire : "le son direct au cinéma" de Claudine Nougaret... Livre qui n'a qu'une quinzaine d'années et où l'on se dit que c'était une autre époque... Petite phrase de conclusion du livre que je cite de mémoire : "les futurs ingénieurs du son seront moins amoureux du son direct que leurs ainés". Tout est dit

Pierric

Merci pour ces quelques films à voir ou revoir avec cette notion en tête

Je précise que je parlais plus haut de Mr Bresson, et non de Mr Besson, ça n'a juste rien à voir (désolé pour le second). Sinon moi aussi, je recommande chaudement les films de Jarmusch, mais aussi de Wim Wenders alors.

Pour les ayatollas du son direct, désolé mais, AMHA, ce n'est pas ça qui fait une "bande son" de film... On parle ici cinéma, et non documentaire (et même là), et pour moi le plus gros apport de sens se fait en post-production (montage son et mix). Que le son direct soit beau, très bien, mais ce n'est pas lui qui donnera du sens (paroleuh, paroleuh, paroleuhhh), mais bien la musique et le montage son (j'ose même parler de sound design). Il n'y a qu'à voir le cinéma italien d'après guerre.
AMHA comme toujours, on discute quoi

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Bye.

Pour revenir sur la question du topic, ( j'ai rien contre le son direct attention !), je suis tombé hier sur ce qui est pour moi de l'or en barrre, mais AMHA aussi

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