meumeuh81 a écrit :si je ne me trompe pas, EvenBZH parle d'un étudiant qui s'est fait réprimander lors d'une épreuve pratique, qui consiste en 4h à faire un mini tournage (c'est à dire avec une caméra vidéo de type broadcast sans opérateur image, c'est le jury qui cadre un plan séquence en large, bien évidemment pas de perchman et encore moins de clapman) à partir d'un mini scénario, puis d'en faire la post prod son, avec un layback à la fin. cela tient donc du bon sens d'enregistrer le son sur la caméra, même si les "têtes d'enregistrement ne sont pas géniale" (
), et si on a a disposition un "korg MR-1000" (
). faudrait peut être commencer par les fondamentaux, non ?
en l'occurence, je pense qu'il parle des jurys d'E.P.S, épreuve faite en fin d'année consistant en 6 semaines de "production"... et qui sont, selon les établissements (publics ou privés) fait avec une certaine latitude par rapport à ce que la loi (ce dernier point n'étant pas du tout lié à ce qui nous préoccupe ici).
c'est bien ce qui me fait poser la question: AUCUN jury ne se tient avec d'autre personne, dans la salle, que le jury et le candidat. Donc, l'histoire du prof affirme devant une dizaine d'étudiants me semble peu probable. D'autre part, le jury est composé de 3 voire 4 personnes, dont un professionnel. Donc, même si un prof décide de saquer, sa note ne tient que pour 1/3 ou 1/4. D'autre part, il doit justifier sa note. Il y a donc moyen de consulter pourquoi on s'est fait saquer (ou pas) et il y a possibilité de déposer un recours. Il est évident que si un prof saque un candidat pour une mauvaise raison, il y a re-jury. Il arrive régulièrement qu'un candidat demande à repasser, même si c'est souvent pour des raisons de procédures (le jury n'était pas au complet, un des membres tombe malade d'un coup, cas de force majeure, matériel fourni inutilisable, erreurs dans les cassettes ou dans les dossiers...)
meumeuh81 a écrit :
pour avoir encadré des épreuves de ce type, je peux vous dire que j'ai vu passer des élèves dont le niveau était plus qu'inquiétant pour des gens ayant payé (très cher) deux années d'étude. certes, les BTS publics ne disposent pas toujours (loin de là...) d'équipe pédagogique ultra compétentes, mais au moins les élèves sortent généralement avec le diplôme en poche, sans s'être endetté pour rien...
oui, je suis daccord mais il faut un complément d'information:
- les BTS publics choisissent sur dossier. Ils ne gardent que les élèves sortant du bac avec une moyenne élevée. Les profs ont un service de 14h30 à 18h30 par semaine, payés par le rectorat. Le personnel administratif est également payé par l'état. Le matériel est essentiellement payé par la taxe d'apprentissage et chiffre en plusieurs dizaines de milliers d'euros par an. Les sections sont de 6 ou 12 élèves par année. Pas plus.
- les BTS privés prennent ceux qui peuvent payer (c'est pas forcément les plus nuls mais ce ne sont pas les meilleurs qui, eux, vont dans le public). Les profs sont des employés payés aux 35 heures. Leurs salaires, ceux de l'administration ainsi que le matériel est payé avec l'argent des inscriptions, qui est très loin d'égaler le montant de la taxe d'apprentissage. Il n'y a pas de limite, les sections peuvent atteindre 30 élèves.
A la lumière de ceci, il est simple de comprendre que le jeu n'est absolument pas égal.
Evidemment, au sein des publics ou des privés, le jeu n'est pas non plus égal. Certains publics touchent des sommes effarantes comparés à d'autres. Certains privés gardent moins de 5% du C.A (l'argent des inscriptions) en bénéfice, là où certains en gardent plutôt 50%. Je me garderais bien de juger qui que ce soit, je décris simplement un état de fait.