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Publié : 09 mars 2011, 21:05
par Fidel
krr a écrit :euh...
il faut quand meme aussi rappeler à l'étudiant la réalité, parfois...
"non, on ne peut pas poser un Zoom H4N sur une voie de TGV juste avant que le train passe" ...
euh...quoique que le côté ultime puisse servir un ARTE reportage "au bout du rail"
voix off
"le H4 reposait à présent sur un rail rectiligne, prisonnier d'un destin que nul n'avait souhaité, et le froid du métal ajoutait à la faiblesse des ses batteries
C'était la fin du voyage
Dans un sursaut d'horloge ultime il percut le frémissement violent puis la stridence de son poteau d'éxécution à l'approche de la rame
Rehaussant ses membranes exorbitées et courbant son gain pour tenter d'échapper à la fatalité de son sort, il ne monitorat plus que le flux numérique de raccords sonores ex-streamés de sa mémoire profonde, obscurcissant ses vumètres tandis que la trompe violente du Passeur lui signifiait l'imminence du silence"
NOIR
- - -
" tu t'appelles comment ?
Zoom
" Zoom comment ?
Zoom H4N
- - - -
Zoom H4N a des microphones intégrés, et c'est leur directivité naturelle
ps: bon, désolé pour le délire ...
qui reconnait la parenté de l'épilogue ?
Publié : 09 mars 2011, 21:32
par Dorian
C'est l'histoire de Melody Nelson ? Mon album préféré du bonhomme
.
Bye.
Publié : 09 mars 2011, 22:41
par YuHirà
krr a écrit :YuHirà a écrit :On me fait préciser par MSN que l'encadrement peut avoir des effets encore plus négatifs. C'est vrai lorsqu'il conduit à restreindre artistiquement l'étudiant. Ce dernier doit rester libre de ses choix artistiques. Je parlais plus d'encadrement juridique, relationnel, etc... Tout ce qui fait qu'on se comporte en professionnel en somme.
euh...
il faut quand meme aussi rappeler à l'étudiant la réalité, parfois...
Je n'ai pas dit le contraire
Rappeler l'étudiant à la réalité, est effectivement le rôle de l'encadrement.
Mais l'encadrement a-t-il à prendre des décisions artistiques à la place des étudiants, sur leur film d'études alors que c'est de leur avenir qu'il s'agit? On parle tout de même d'artistes qui développent leur personnalité
Il y a de cela très longtemps, j'avais fait un bout d'essai pour un CM d'école (c'est le seul casting que j'ai fait dans toute ma vie et ce sera sans doute le dernier). J'avais donné une ambiance, et l'étudiant semblait préfèrer la mienne. Son professeur, un compositeur célèbre, après l'avoir enguirlandé, a choisi lui-même mon concurrent, contre l'avis de l'étudiant... juste parce que son bout d'essai correspondait exactement au timing du film!
Est-ce le rôle de l'encadrement d'en arriver à là?
Publié : 09 mars 2011, 22:59
par krr
il y a là une confusion que je veux dissiper.
on parle d'étudiants en son ou en musique ? à quel niveau ? technicien ou ingénieur ? dans quel créneau ? bts audiovisuel ou autre ?
parce que dans les premiers cas (son et technicien de bts AV), il n'y a aucune décision artistique à prendre, uniquement des décisions techniques (officiellement, s'entends).
cela ne signifie pas qu'il n'y a pas vertu à développer le côté artistique... mais comme disait un certain d'ici: "pour apprendre la musique, on va au conservatoire, pas en BTS audiovisuel".
donc, évidemment ca n'englobe pas toutes les formations et le topic semble s'être orienté sur le côté créa... mais la plupart des écoles de son forment d'abord des techniciens.
Publié : 09 mars 2011, 23:02
par krr
YuHirà a écrit :
Il y a de cela très longtemps, j'avais fait un bout d'essai pour un CM d'école (c'est le seul casting que j'ai fait dans toute ma vie et ce sera sans doute le dernier). J'avais donné une ambiance, et l'étudiant semblait préfèrer la mienne. Son professeur, un compositeur célèbre, après l'avoir enguirlandé, a choisi lui-même mon concurrent, contre l'avis de l'étudiant... juste parce que son bout d'essai correspondait exactement au timing du film!
tu es bien conscient qu'on ne peut tirer de conclusion sur un exemple... ni de généralité. il y a des cons partout, dans les profs, compositeur ou pas, célèbre ou pas, autant qu'ailleurs.
(mais je dois reconnaitre que la gloire à tendance à amplifier le pourcentage, mais c'est peut être parce que je ne suis pas célèbre que je pense cela... awwwww.
)
Publié : 09 mars 2011, 23:27
par YuHirà
Oui tu as tout à fait raison KRR (sur tes deux précédents messages).
C'est vrai que je me focalise plus facilement sur la question musicale, en oubliant qu'on est sur SDO...
C'est également vrai qu'on ne peut pas se fonder sur un seul exemple. Cela dit, je ne compte plus le nombre de professeurs de son et de directeur d'école qui professent des principes juridiques erronés, induisant leurs élèves en erreur (élèves qui ont parfois les connaissances pour corriger d'eux même). Sur ce point, l'encadrement ayant un rôle certain à jouer dans ce domaine, je trouve cela un peu plus inquiétant.
Mais comme tu le laisses entendre à raison, cela dépend des écoles, on ne peut pas généraliser.
Publié : 10 mars 2011, 08:00
par krr
le point juridique, tu as raison est un vrai problème.
les BTS AV n'ont pas trop de risques sur ces points là au niveau de l'encadrement car il y a une UV de E.E.J (Environnement Economique et Juridique) qui englobe, entre autres, pas mal de détails légaux. Alors évidemment, selon le prof en charge de l'U.V, il peut y avoir des écarts... mais globalement, cela permet/oblige une certaine acuité de la réalité légale. Hélas (ou pas), les lois s'interprètent et il y a donc aussi, dans la pratique, tout lieu de voir plusieurs fois midi à différentes portes.
inversement, la collusion public/privée dans le mauvais sens, l'utilisation des étudiants pour faire des produits commerciaux, cela arrive régulièrement et en particulier lors de la validation des sujets d'E.P.S (Epreuve professionnelle de Synthèse, examen sur 6 semaines, de type "production d'un métrage/plateau") et les jurys de validation sont là pour retoquer ces sujets là... car c'est clairement écrit dans la loi qui régit le BTS que c'est interdit !... Hélas, certains passent quand même, surtout quand ils viennent d'établissements publics (ou pas loin) ayant une importance qui fait qu'on ne refuse pas comme çà (ce qui est d'autant plus aberrant car ce sont rarement ceux là qui ont le plus besoin de sous mais c'est un autre débat). Néanmoins, de mon expérience, cela disparait... mais il faut faire accepter aussi à tous qu'il y a la réalité de l'examen et la réalité professionnelle et qu'il y a forcément une différence: les impératifs, les moyens ne sont pas les mêmes et, pédagogiquement parlant, un examen doit être également l'occasion d'apprendre encore des choses.
Il faut donc faire en sorte que les deux réalités soient proches, suffisamment pour que cela rende pertinent le diplôme mais il faut également accepter un écart nécessaire, au moins sur le plan pédagogique. Evidemment, c'est un jeu d'équilibriste permanent, à rejouer sans cesse, à adapter au quotidien. "Il ne suffit pas d'être bon technicien ou un ingénieur de génie pour être un bon prof"