Publié : 03 sept. 2011, 12:26
Bonjour,
Pour en revenir aux pratiques; j'ai de plus en plus le sentiment que les recommandations Loudness actuelles ne sont pas faites pour la maitrise du niveau lors du mixage d'un programme, en induisant beaucoup d'erreur sur la perception du volume par l'homme. Au mieux un système loundness complète nos indicateurs habituels, afin de se donner une idée du comportement de ce mixage lors d'une diffusion avenir. Il s'agit d'une orientation bien empirique, car on ignore les éléments et filtres qu'ajouteront les compresseurs d'antenne et autres traitements complexes de diffusion.
Alors que choisir ? Jusqu'à maintenant on travaillait au classique VU-mètre, ou avec l'indicateur PPM européen, ou avec le Dorrought, etc. Et ils ont tous de gros défauts.
Je viens d'acheter le plug-in BX_meter de Brainworx. Celui-ci possède un bon indicateur RMS intéressant dans nos cas de figure de mixage.
Rappelons que la valeur RMS (ou valeur efficace) d'une modulation est proche de la sensation énergétique que cette modulation procure chez l'homme. Nous ne pouvons pas assimiler l'ancien VU-mètre à un indicateur RMS, ce n'est pas du tout la même chose. Le VU-mètre présente plutôt une valeur moyenne du signal, que l'on appelle dans le monde anglo-saxon "average".
Si le VU-mètre présente un bon nombre de défauts (emballement à certaines fréquences et sur certains signaux, nécessité d'un temps d'intégration), la mesure RMS est plus propre et fidèle à la réalité que l'on entend.
La mesure RMS n'est pas la moyenne des signaux sur un laps de temps ou sur une fenêtre temporelle d'intégration, elle résulte au contraire d'un calcul mathématique prenant pour base la forme d'onde, son facteur de crête, que cette dernière soit complexe (modulation) ou simplement sinusoïdale.
J'ai donc commencé l'expérimentation de l'indicateur RMS de Brainworx, et finalement j'en suis plutôt satisfait : la sensation du volume d'écoute est assez proche de ce que l'on aperçoit sur l'indicateur.
Une piste à creuser sérieusement pour arriver à un travail précis et réel de mixage.
---
J'avais discuté de visu avec Foxp2 de l'importance de la valeur RMS d'un mixage. Depuis, il a du réfléchir à tout cela. J'avais appris qu'on mixait le Rock en valeur RMS, pas au crête-mètre.
Bien amicalement.
Pour en revenir aux pratiques; j'ai de plus en plus le sentiment que les recommandations Loudness actuelles ne sont pas faites pour la maitrise du niveau lors du mixage d'un programme, en induisant beaucoup d'erreur sur la perception du volume par l'homme. Au mieux un système loundness complète nos indicateurs habituels, afin de se donner une idée du comportement de ce mixage lors d'une diffusion avenir. Il s'agit d'une orientation bien empirique, car on ignore les éléments et filtres qu'ajouteront les compresseurs d'antenne et autres traitements complexes de diffusion.
Alors que choisir ? Jusqu'à maintenant on travaillait au classique VU-mètre, ou avec l'indicateur PPM européen, ou avec le Dorrought, etc. Et ils ont tous de gros défauts.
Je viens d'acheter le plug-in BX_meter de Brainworx. Celui-ci possède un bon indicateur RMS intéressant dans nos cas de figure de mixage.
Rappelons que la valeur RMS (ou valeur efficace) d'une modulation est proche de la sensation énergétique que cette modulation procure chez l'homme. Nous ne pouvons pas assimiler l'ancien VU-mètre à un indicateur RMS, ce n'est pas du tout la même chose. Le VU-mètre présente plutôt une valeur moyenne du signal, que l'on appelle dans le monde anglo-saxon "average".
Si le VU-mètre présente un bon nombre de défauts (emballement à certaines fréquences et sur certains signaux, nécessité d'un temps d'intégration), la mesure RMS est plus propre et fidèle à la réalité que l'on entend.
La mesure RMS n'est pas la moyenne des signaux sur un laps de temps ou sur une fenêtre temporelle d'intégration, elle résulte au contraire d'un calcul mathématique prenant pour base la forme d'onde, son facteur de crête, que cette dernière soit complexe (modulation) ou simplement sinusoïdale.
J'ai donc commencé l'expérimentation de l'indicateur RMS de Brainworx, et finalement j'en suis plutôt satisfait : la sensation du volume d'écoute est assez proche de ce que l'on aperçoit sur l'indicateur.
Une piste à creuser sérieusement pour arriver à un travail précis et réel de mixage.
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J'avais discuté de visu avec Foxp2 de l'importance de la valeur RMS d'un mixage. Depuis, il a du réfléchir à tout cela. J'avais appris qu'on mixait le Rock en valeur RMS, pas au crête-mètre.
Bien amicalement.