SSL a écrit :" la fin d'une époque !"
Sans doute, car à l'image de certains mastodontes préhistoriques, il faut avouer qu'il n'ont pas pu ou pas su s'adapter...
L'avénement des musiques éléctroniques et du home studio éloigne les musiciens de ces grosses structures. Et ça ne date pas d'hier. Par exemple, en 2000, j'ai collaboré au projet d'un pote qui avait signé avec une maison de disque importante pour un disque d'électro-jazz. En lieu et place des séances de studio, on s'est vu remmetre un chèque 30 000F pour compléter notre équipement et faire l'ensemble du taf ! En gros la production à coutée l'équivalent de 2 à 3 jours chez Mega, sauf qu'on à bossé un mois !
De toute manière financièrement, on ne peut imaginer la production d' abums un peu électro dans ces structures. Ces musiques réclament du temps, de la bidouille, de la recherche ce qui est incompatible avec les charges financières des gros studios.
Bien sûr il n'y a pas que la musique électronique ! Mais de l'aveu d'un directeur artistique (tout est relatif...) d'une autre grosse maison de disque : a quoi celà sert-il de monter des super prod pour que ça finisse en MP3 sur les enceintes pourries d'un PC ?
Enfin, l'évolution du matériel (micro, preamp, convertisseurs, carte son, etc...) permet de réaliser de superbe prod pour bien moins cher. Du coup, il est facile pour un particulier de s'équiper et de produire des enregistrements de qualité. Nous sommes nombreux dans ce cas là ici. Mais du coup on fréquente d'autant moins les studios. On retrouve ça aussi à d'autres niveaux : j'étais il y peu au Bourget dans une structure municipale dédiée à la musique (répétition et enregistrement). Et bien leur studio est très bien équipé (Yamaha DM 2000, Apogee, Genelec 1032, etc...) et on te propose d'enregistrer et de mixer 2 à 5 titres pour 360€ !!! Et ce n'est pas la seule structure de quartier dans ce cas là ! Là encore les grosses structures traditionnelles sont mises à mal.
Bref, il n'y a guère plus que dans la pub qu'on utilise encore des budgets et des studios des époques fastes ! Et pour combien de temps encore ?
), je ne verserai pas de petite larme, dans la mesure où ils ne font (faisaient ?) pas partie des mes employeurs, et que peu des CD de ma discothèque sortent de chez eux, mais bon..." la fin d'une époque !"
