Ceci est juste une curiosité de ma part, pour faire un peut ... de ... de ... d'épistémologie ... webienne
Dans le monde de la captation pour le cinéma et pour la télévision, on adore les produits de la marque Schoeps. Le bruitage et autres ornements des documents audiovisuels se fontt fréquement avec du DPA (voir Nicolas Becker). Et dans le monde des studio d'enregistrement de musique, on rencontre institutionnellement du Neumann, de l'AKG C414 et C451 (rarement du Schoeps ou du DPA). On aurait pu ajouter que celui qui fait de la sonorisation aime travailler avec des Shure SM81 et je comprends bien son choix intéressant sur le piano.
Il y a aussi des virages importants comme à Radio France où les prises de son de piano se sont faites pendant 30 ans exclusivement (avec du Schoeps 221, CMMT, CMT et CMC), et maintenant ils ne jurent que par DPA (4006, 4041, et les petites capsules minuscules).
Donc je trouvais très amusant d'essayer de faire correspondre une certaine tradition avec les lieux internet où se regroupent nos collègues, en fonction des cultures.
Pour ma part, je n'ai pas de choix bien arrêté, mais j'éprouve beaucoup de plaisir à changer très souvent les choix des microphones : Schoeps 221F, CMC65, Sphère KFM6, couple de Neumann KM131 avec boule proche du M50, U67, U497, U87 ou KM150, mais aussi AKG C414, C451EB, , mais aussi Bruël et Kjaer (130v) en demi-pouce (remarquable en pureté et dans les attaques)... c'est ce que j'ai employé par exemple pendant ces deux dernières années.
Omini, hypercardio, cardio, bi ?
Omni de préférence si la salle le permet, sinon cardioide pour n'avoir que le demi espace frontal. Si la salle est très mauvaise un bon hypercardio du type KM150, très musical.
Pour le bi, très intéressant dans le registre médium, mais généralement décevant dans le grave ou dans l'aigu, à l'exception du MKH30 de Sennheiser, le seul bi à spectre large. Puis là aussi il faut une bonne salle, et que le style de musique s'y coordonne.
bien amicalement.