Minimas intermittents du spectacle en fiction téléfilm
- Dorian
- Fondateur
- Messages : 14363
- Inscription : 17 juin 2003, 18:21
- Localisation : Clamart
- Contact :
Pas si longtemps ? De ce que je vois ces nénettes se sont fait dégagées rapido depuis un bon moment, et en toute sincérité je vais pas les pleurer, même si je suis pour que tout le monde bosse...
Monteur parole est devenu un vrai vrai boulot à part entière, super technique, pas de place pour les "copines"...
Maintenant, pour revenir au sujet, est ce que le taf de montage parole mérite le même salaire qu'un chef monteur ? Je dirais que non, là comme ça... Ca dépend ? Des dégats ?
Monteur parole est devenu un vrai vrai boulot à part entière, super technique, pas de place pour les "copines"...
Maintenant, pour revenir au sujet, est ce que le taf de montage parole mérite le même salaire qu'un chef monteur ? Je dirais que non, là comme ça... Ca dépend ? Des dégats ?
HS / Toutes ces histoires de salaires devraient être remise à plat, ainsi qu'une réorganisation des responsabilités ... En tout cas je vois pas trop, même si j'en fais beaucoup, un monteur parole devrait être payé chef ... c'est quand même pas les mêmes responsabilités ... un entre deux oui. Tout dépend si on parle de montage paroles, ou montage direct ce qui pour moi est une distinction importante.
Et que dire des assistants monteur qui sont en fait plus co-monteur vu les délais imposés par les prods .. Et que dire de l'avancé énorme des premix faits par les monteurs sons ... Et que dire du salaire d'un assistant bruiteur ...
Pour moi ça n'a pas de sens de regarder ça par un petit bout de la lorgnette, les métiers ont changés, les répartitions de salaires devraient globalement suivre. Et on bosse pour un industrie pour laquelle il faudrait être plus honnête, favoriser l'efficacité du travailler ensemble plus que les guerres d'égos, si on veut pas se retrouver dans la mouise collectivement ... / HS
Pour répondre à la question mes collègues qui ont bossé sur des téléfilms sont en général payés au tarifs syndical production cinématographique.
Et que dire des assistants monteur qui sont en fait plus co-monteur vu les délais imposés par les prods .. Et que dire de l'avancé énorme des premix faits par les monteurs sons ... Et que dire du salaire d'un assistant bruiteur ...
Pour moi ça n'a pas de sens de regarder ça par un petit bout de la lorgnette, les métiers ont changés, les répartitions de salaires devraient globalement suivre. Et on bosse pour un industrie pour laquelle il faudrait être plus honnête, favoriser l'efficacité du travailler ensemble plus que les guerres d'égos, si on veut pas se retrouver dans la mouise collectivement ... / HS
Pour répondre à la question mes collègues qui ont bossé sur des téléfilms sont en général payés au tarifs syndical production cinématographique.
Benjamin Rosier - La Puce a l'Oreille
nan je parlais de "parole" au sens large (direct/PS)...
L'importance des dialogues sur un film dépasse bien souvent le travail sur les ambiances et effets à mon sens. Notamment dans le cinéma français, bavard et attaché au jeu.
On sauve une scène par un double, on évite une postsynchro aussi... Sans parler du declick, denoise, rephasing, gestions des HFs éclatés, des doubles perches... Travail obligatoire pour maximiser les prises de l'ingé son. Et le réal est bien plus concentré sur ses voix que sur son sound design la plupart du temps en mix.
En quoi ces responsabilités auraient moins de valeur que le montage des ambiances et des effets, ou du montage des musiques?
Pour moi, un monteur son est un monteur son, peu importe le type de son qu'il monte. Après, je comprends la distinction chef ou assistant, sur les questions de salaire, mais un monteur parole ne doit pas n’être qu'un assistant (type assistante monteuse image qui ne sait pas ce qu'est un plug-in).
L'importance des dialogues sur un film dépasse bien souvent le travail sur les ambiances et effets à mon sens. Notamment dans le cinéma français, bavard et attaché au jeu.
On sauve une scène par un double, on évite une postsynchro aussi... Sans parler du declick, denoise, rephasing, gestions des HFs éclatés, des doubles perches... Travail obligatoire pour maximiser les prises de l'ingé son. Et le réal est bien plus concentré sur ses voix que sur son sound design la plupart du temps en mix.
En quoi ces responsabilités auraient moins de valeur que le montage des ambiances et des effets, ou du montage des musiques?
Pour moi, un monteur son est un monteur son, peu importe le type de son qu'il monte. Après, je comprends la distinction chef ou assistant, sur les questions de salaire, mais un monteur parole ne doit pas n’être qu'un assistant (type assistante monteuse image qui ne sait pas ce qu'est un plug-in).
- Dorian
- Fondateur
- Messages : 14363
- Inscription : 17 juin 2003, 18:21
- Localisation : Clamart
- Contact :
Je pensais pareil que toi, mais plus ça va plus je pense que les responsabilités sont identiques, voire même aprfois plus importantes pour le monteur parole. Mais ça dépend, dur de généraliser.dasound a écrit :En tout cas je vois pas trop, même si j'en fais beaucoup, un monteur parole devrait être payé chef ... c'est quand même pas les mêmes responsabilités ... un entre deux oui.
Ha ? C'est quoi la différence pour toi ? Pour moi c'est le même boulot, juste deux termes différents. Les 2 gèreront les directs, les doubles, les post-synchros / adrs, etc.Tout dépend si on parle de montage paroles, ou montage direct ce qui pour moi est une distinction importante.
L'assistant monteur n'a qu'à défendre un peu son bifteak ? Soutenu par son "chef" ? Ca se fait couramment, du moins avec des chefs "réglos".Et que dire des assistants monteur qui sont en fait plus co-monteur vu les délais imposés par les prods ..
Y'a aussi bcp de prémix en montage parole maintenant, en plus des volumes / pans, je pense EQ, de-essing, denoising par expandeur, ce genre de choses (je ne parle pas de denoising / decliking / decrackling / spectral repairing qui deviennent courants maintenant).Et que dire de l'avancé énorme des premix faits par les monteurs sons ...
Là aussi ça dépend, s'il porte juste les valises et place les micros, c'est pas pareil que s'il co-bruite. A son chef de faire en sorte qu'il soit payé à la hauteur du boulot effectué.Et que dire du salaire d'un assistant bruiteur ...
On est d'accord sur le fond, mais il me parait difficile de généraliser tout de même...Pour moi ça n'a pas de sens de regarder ça par un petit bout de la lorgnette, les métiers ont changés, les répartitions de salaires devraient globalement suivre. Et on bosse pour un industrie pour laquelle il faudrait être plus honnête, favoriser l'efficacité du travailler ensemble plus que les guerres d'égos, si on veut pas se retrouver dans la mouise collectivement ...
Ok. Appliquent t'ils maintenant la nouvelle grille du SNTPCT (+10% d'augmentation) ?Pour répondre à la question mes collègues qui ont bossé sur des téléfilms sont en général payés au tarifs syndical production cinématographique.
Dernière modification par Dorian le 01 août 2011, 15:19, modifié 1 fois.
- Dorian
- Fondateur
- Messages : 14363
- Inscription : 17 juin 2003, 18:21
- Localisation : Clamart
- Contact :
Post croisé, on est complètement d'accord .TNT a écrit :nan je parlais de "parole" au sens large (direct/PS)...
L'importance des dialogues sur un film dépasse bien souvent le travail sur les ambiances et effets à mon sens. Notamment dans le cinéma français, bavard et attaché au jeu.
On sauve une scène par un double, on évite une postsynchro aussi... Sans parler du declick, denoise, rephasing, gestions des HFs éclatés, des doubles perches... Travail obligatoire pour maximiser les prises de l'ingé son. Et le réal est bien plus concentré sur ses voix que sur son sound design la plupart du temps en mix.
En quoi ces responsabilités auraient moins de valeur que le montage des ambiances et des effets, ou du montage des musiques?
Pour moi, un monteur son est un monteur son, peu importe le type de son qu'il monte. Après, je comprends la distinction chef ou assistant, sur les questions de salaire, mais un monteur parole ne doit pas n’être qu'un assistant (type assistante monteuse image qui ne sait pas ce qu'est un plug-in).
Pour moi un chef monteur son repasse sur les paroles, intégre les éléments susceptibles d'être incorporé au montage parole, adapte les fades etc ... il a aussi la responsabilité de l'aspect technique du montage parole, l'artistique revenant on montage image/réalisateur. Donc pour moi ce n'est pas un chef, un entre deux surement.
Concernant le montage direct/parole. Je fais la distinction quand, ce qui arrive de plus en plus souvent, les directs sont doublés en LCR ou en double MS. Le dernier film par exemple, il y avait deux enregistreurs ... Monter ce genre de direct demande une compétence tout autre, en tout cas savoir monter des sons, que le montage parole "simple". Et dans ce cas je vous rejoins. Et ca demande d'autant plus que la chose passe dans les mains du monteur son.
Pour moi c'est la un peu le soucis quelque soit le corps de métier, chacun demande plus de temps, et plus d'argent, et parfois pas dans l'intérêt du film mais pour son intérêt. Ce qui pour moi aboutit aux dernières propositions des producteurs ...
Concernant le montage direct/parole. Je fais la distinction quand, ce qui arrive de plus en plus souvent, les directs sont doublés en LCR ou en double MS. Le dernier film par exemple, il y avait deux enregistreurs ... Monter ce genre de direct demande une compétence tout autre, en tout cas savoir monter des sons, que le montage parole "simple". Et dans ce cas je vous rejoins. Et ca demande d'autant plus que la chose passe dans les mains du monteur son.
A son chef de faire en sorte qu'il soit payé à la hauteur du boulot effectué.
Pour moi c'est la un peu le soucis quelque soit le corps de métier, chacun demande plus de temps, et plus d'argent, et parfois pas dans l'intérêt du film mais pour son intérêt. Ce qui pour moi aboutit aux dernières propositions des producteurs ...
Benjamin Rosier - La Puce a l'Oreille
- Dorian
- Fondateur
- Messages : 14363
- Inscription : 17 juin 2003, 18:21
- Localisation : Clamart
- Contact :
Ok alors y'a méprise sur les termes. Pour moi ce dont tu parles est un "superviseur sonore", ou le fameux "sound designer" pour reprendre le terme anglosaxon.dasound a écrit :Pour moi un chef monteur son repasse sur les paroles, intégre les éléments susceptibles d'être incorporé au montage parole, adapte les fades etc ... il a aussi la responsabilité de l'aspect technique du montage parole, l'artistique revenant on montage image/réalisateur. Donc pour moi ce n'est pas un chef, un entre deux surement.
Intéressant, je ne savais pas que ce genre de pratiques devenaient courantes.Concernant le montage direct/parole. Je fais la distinction quand, ce qui arrive de plus en plus souvent, les directs sont doublés en LCR ou en double MS. Le dernier film par exemple, il y avait deux enregistreurs ... Monter ce genre de direct demande une compétence tout autre, en tout cas savoir monter des sons, que le montage parole "simple". Et dans ce cas je vous rejoins. Et ca demande d'autant plus que la chose passe dans les mains du monteur son.
Je ne suis pas trop d'accord, en tout cas c'est pas ce que je constate, d'autant que la tendance est plutôt à la réduction des temps de post-prod (et de tournage aussi d'ailleurs), et à la demande d'efforts sur les salaires (bosser à -20%, -30, voire -40, même pour des grands bonhommes installés).A son chef de faire en sorte qu'il soit payé à la hauteur du boulot effectué.
Pour moi c'est la un peu le soucis quelque soit le corps de métier, chacun demande plus de temps, et plus d'argent, et parfois pas dans l'intérêt du film mais pour son intérêt. Ce qui pour moi aboutit aux dernières propositions des producteurs ...
Alors demander plus quand on fait des journées de 12 heures (pour compenser, paske y'a toujours autant de boulot, si ce n'est plus en fait vu les diminutions de temps de tournages impliquant des soucis pour la post-prod), ça me parait normal. Pareil quand on a plus de 20 piges d'expérience, et un palmarès de malade.
Et qu'on vienne pas me dire que ce sont les techniciens qui grèvent les budgets, quand on voit ce que prennent les comédiens, ou les marges de production... Faut pas se tromper de cible.
M'enfin on s'égare un peu là, même si c'est tout à fait intéressant Benjamin .
Les reductions de temps de post-prod, c'est pas pour tous les films. C'est justement la qu'il y a parfois abus. C'est pas parce que c'est un gros budget que le travail sonore nécessite forcément une temps monstre ... Enfin je suis un peu remonté en ce moment.
D'ailleurs je vais lancer un autre post.
D'ailleurs je vais lancer un autre post.
Benjamin Rosier - La Puce a l'Oreille
300 euros brut / jour pour du long-metrage... Avec défraiement repas (8 euros / jour)...
Et en ce moment, 100 euros brut / jour sur deux court-métrages.
A Paris, j'avoue que je demandais seulement 250 euros brut / jour en fiction TV, et même 1000 brut / semaine pour TF1 prod (mais y avait gavé d'heures supp, toutes comptabilisées, on passait en "horaire de nuit" à partir de 20h, 150% à 200% pour les weekends et jours fériés, et puis on avait quasiment du boulot à l'année).
Et en ce moment, 100 euros brut / jour sur deux court-métrages.
A Paris, j'avoue que je demandais seulement 250 euros brut / jour en fiction TV, et même 1000 brut / semaine pour TF1 prod (mais y avait gavé d'heures supp, toutes comptabilisées, on passait en "horaire de nuit" à partir de 20h, 150% à 200% pour les weekends et jours fériés, et puis on avait quasiment du boulot à l'année).