Faudrait pas tomber dans la démagogie non plus, paske entre les mixeurs qui touchent 800 zorros / jour et qui bossent toute l'année (parfois sur 2 projets en même temps, doubles cachets !), et ceux qui sont au minimum syndical voire moins et qui ne bossent que 2 ou 3 mois dans l'année (et qui n'ont donc pas leurs fameuses heures donc pas d'indemnités chômage !), ben y'a du monde.
La première catégorie représente combien de personnes ? 30 à tout casser ? Combien d'intermittents qui n'ont pas leurs heures ? Combien ont d'autres tafs en complément ? J'aimerais bien avoir des chiffres précis.
Paske je veux bien travailler gratos ou à pas cher, mais je suis désolé c'est un luxe que tout le monde ne peut pas se permettre ! Perso je dois payer mon loyer, mes crédits, mes impôts, des pensions alimentaires, aider ma famille qui ne s'en sort pas avec leur retraite de misère, mon essence, l'hébergement SDO, et j'en passe et des meilleures . Ce qui n'est peut-être pas votre cas, et tant mieux pour vous !
Ne mélangeons pas tout s'il vous plait.
Je reviens sur 2/3 choses qu'a dites Heral plus haut :
Mais c'est toujours intéressant non ? Pask'il est très simple de nos jours, avec le net, de bosser avec des gars d'autres continents...- un, comparer un salaire américain et celui d'un français ne veut pas dire grand chose, sachant que le niveau de protection sociale n'est pas le même, le cout de la vie non plus.
Mouais, les salaires sont les mêmes à ce que je sache quand on est en CDD/CDI à Montpellier ou à Montreuil, donc effectivement c'est plus intéressant d'aller s'installer par là bas .- deux, pas la peine d'aller au maroc, , venez uniquement en province, et vous verrez que les tarifs ne sont pas du tout les mêmes qu'à Paris (mais les loyers et les charges non plus )
Démago...- trois, personnellement, je trouve que 630€ brut/jour (voire plus ) pour mixer du cinema, plus l'intermittence les jours non travaillés, plus les congés spectacle, c'est au moins un salaire plus que confortable, quand on voit tant de gens dormir dans la rue, et quand on voit que nombre de ces films font à peine 25 000 entrées payantes...
Si tu bosses bcp tu touches pratiquement pas d'indemnités chômage (logique).
Pour info y'a des intermittents qui ne touchent pas d'indemnités, car pas leurs heures (bcp plus qu'on ne le croit).
Les congés spectacles c'est normal, ça correspond au 13eme mois (comme tous les salariés en CDD/CDI). Et c'est financé par les employeurs, donc déduit qqpart de ta fiche de paie.
Après oui c'est bien payé, tu penses que c'est usurpé ?
Moi je trouve pas, il y a d'énormes responsabilités, et un savoir faire indéniable.
Moi je vois pas ce qui a changé dans le fond, à part que les mixeurs film se sont mis à l'automation et au travail ITB. So what ? On va plus vite, donc on va plus loin, et la qualité des bandes son s'en ressent énormément (écoutez des films ne serait-ce que des années 60/70/80, c'est pas la joie AMHA en général). La qualité globale a été clairement tirée vers le haut. Après on peut discuter du traitements des paroles, tout ça, mais techniquement c'est bcp mieux. Non ?de plus, des outils comme protools ont apporté dans le cinema, des méthodologies de travail qui remettent en question la traditionnelle chaine de la postprod son
c'est fou comment la chaine numerique a foutu un coup dans les ratichons du nano Weber
C'est assez normal, et c'est tant mieux, ça s'appelle l'adaptation. Tu verras que ces mêmes stagiaires demanderont bcp plus quand ils auront de la bouteille. C'est pour ça que je défends les minima syndicaux, qui restent... des minimas. Un gars avec 30 ans de carrière et des césars / oscars à son palmarès ne doit AMHA pas être payé pareil qu'un gars qui sort d'école.il ne faut que vous ayez peur des chinois, mais simplement des gens qui sont autour de vous, des stagiaires que vous aurez pu former, et qui accepterons de bosser pour 3 fois moins cher que vous.
Quand aux chinois, tu sais combien ça coute de faire sous-traiter le bruitage sur un 52' à Hong Kong ? Mmmmh ? A côté la Belgique c'est Byzance.
Perso j'ai pas de solution face à cette mondialisation et la baisse générale des budgets de post prod.