Musique, monitoring et détente après le travail

[jeanpascal]

Après une journée bien remplie au cabinet, j’ai un rituel simple mais essentiel : je rentre chez moi, je me prépare un thé, et je me laisse emporter par la musique. C’est mon moment. Mon sas de décompression.

Je ne mets pas un simple fond sonore, non. Je prends vraiment le temps d’écouter. Pour ça, je me suis équipé avec soin : une paire d’enceintes de monitoring Yamaha HS5, branchées sur une petite interface audio Focusrite. J’ai réglé l’acoustique de ma pièce pour avoir une écoute assez neutre, sans fioritures. Pas pour "jouer au pro", mais pour ressentir la musique dans sa vérité.

J’écoute un peu de tout, selon l’humeur : jazz feutré, électro minimaliste, un peu de soul ou parfois du classique moderne. Ce que j’aime dans ces moments-là, c’est que chaque détail ressort, chaque instrument a sa place. Pas de compression excessive, pas de basses gonflées pour impressionner. Juste un équilibre sonore pur, qui me vide la tête.

C’est dans ces instants-là que je me reconnecte à moi-même. Un peu comme une séance d’auto-thérapie... par les fréquences.

Et vous, vous écoutez quoi pour vous détendre ?

[kyliano]

Merci pour ce partage, Jean-Pascal ! C’est vraiment inspirant de voir à quel point tu prends soin de ton moment musical, avec autant d’attention au détail et à la qualité d’écoute. Je trouve génial que tu utilises des enceintes de monitoring Yamaha HS5 — c’est un choix parfait pour une écoute fidèle et sans artifice. Pour ma part, après une journée chargée, j’aime aussi me poser avec de la musique qui me transporte, souvent du blues ou du folk, quelque chose de simple mais authentique qui m’aide à déconnecter. C’est fou comme la musique peut agir comme une véritable thérapie au quotidien, non ?

[jeanpascal]

Et puis sans oublié que parfois, ce n’est même pas la musique en elle-même qui compte, mais l’espace qu’elle ouvre. Une respiration. Un monde parallèle, fait de textures sonores, de silences maîtrisés, de timbres subtils. Il y a des soirs où une simple ligne de basse ou une voix presque chuchotée suffit à me faire décrocher du réel.

Je me surprends aussi à réécouter des morceaux connus, mais à les redécouvrir autrement, avec cette chaîne d’écoute plus précise. Comme si je les entendais pour la première fois. Et certains soirs, quand la fatigue physique se fait sentir surtout après être resté trop longtemps assis au cabinet , j’enfile ma ceinture lombaire que mon médecin m'a fait commander ( https://ceinturelombaire.com/products/l ... e-lombaire ) avant de m’installer, comme pour rappeler à mon dos qu’il a aussi droit à un peu d’attention pendant ce moment suspendu. Ça me fait réfléchir à tout ce qu’on rate au quotidien, à cause du bruit ambiant, de l’urgence, ou simplement du manque d’attention.

Et c’est ça, au fond, que je cherche dans ce petit rituel : une forme de présence. Être là, pleinement, même si ce n’est que pour quelques morceaux. Une façon simple de ralentir le temps.