Au fait, merci Thomas pour tes précédentes expliquations, limpides, sur l'utilisation des bobines 35mm en projection

:
- Une bobine ca fait, en gros, 600 m de pellicule, donc, 5 bobines ca fait 3 km pour un film.
- Chaque bobine relativement bien serrée fait dans les 40 cm de diametre (avec un noyau de 10cm), une fois monté en plateau le diametre de tout le film doit faire dans les 1,5 m (sous forme d'anneau, car le film part souvent du centre pour finir à l'exterieur, comme sur un CD) - plus compliqué à envoyé par DHL qu'une boite de 40x40x30 cm Wink.
- Une bobine bien dense, ca doit peser dans les 3kg, sans la boite... ca commence à faire lourd la copie (pas tant pour la porter, que la manipuler)... surtout lorsque le film dure 3h Wink
Mais en post-prod son (post-sync, bruitage, montage son, puis mixage), pourquoi imposer aussi cette limite? On bosse pourtant avec de la vidéo numérique (kinéscopée, compensée ou pas), non? Le labo ne peut il pas gérer ça lui même, sans obliger toute la chaine en amont à se plier à ses contraintes?
En tant que mixeur, je trouve ça super frustrant de ne pas pouvoir juger sur pièce de la transition entre deux séquences de deux bobines différentes, même si, du coup, on se projète plus sur l'éventuel rendu de ce qu'on mixe. De plus, au final, on se fait quand même un "check" en audi du bout à bout des bobines, en SR et en 5.1 (voir les deux en même temps

), et on modifie/réenregistre si besoin est... Pour être sur du résultat final, quoi...
C'est con toutes ces contraintes, je trouve

. Vivement le cincéma numérique?
Bye.