Les compresseurs de diff étaient rêglés sur un Threshold de...... -15dB!!
Donc, en gros, tout ce qui était Broadcast (correctement mixé et limité à -9dB donc) se retrouvait relativement écrasé et tout ce qui était (mal ou sous) mixé en dessous de -9 (vieux film, docus mous du genoux, émission en direct...) passait mieux.
j'en ai fait l'expérience (la première;)) y'a 2 mois sur un 26min d'un reportage avec voice-over; quand j'ai regardé la diff à la télé, le résultat était: une vraie bouillie... les traductions se retrouvaient au même niveau que les ins (plus les musics écrasées...)
par chance, j'ai eu à faire le 52 min qlqs jours après, sauf que là le client est resté parce qu'il était pas content du mixeur (moi).
Avec ma fierté à 2 balles, je lui ai foutu le mix du 26 en audi sur les 3 écoutes dispo (grosses, petites et télé pourrie), pointant du doigt les niveaux de modulation (VU, DIN et Peak) tout le long pour lui montrer la "cohérence" du mix au niveau technique (là j'ai bien vu qu'il était à la ramasse) et lui demandant si il ressentait la moindre gène de compréhension à l'oreille. Il a rien dit (ouf...).
Je lui ai alors soumis un possible problème de traitement à la diff et patati et patata. Il a pas été contentaprès la diff (tout heureux de trouver sur qui gueuler surtout...).
Mais résultat pour le 52, j'ai sous-mixé les ins lors des passages traduits, les musics lors des narrations..., et lors de la diff plus de soucis...Mais alors comment faut il mixer maintenant?
Plus que les contraintes techniques (dyn, niveau max...) ce sont les carctéristiques de diffusion des chaines qu'il faut prendre en compte? Parce que le coup de se faire flinguer par un client alors qu'on y est pas pour grand chose ça fait légèrement mal au postérieur.
J'ai eu bcp de chance que le patron du studio soit dans l'audi avec nous pour vérifier le tout et appuyer mes dires... sans lui je pense que le client m'aurait pendu illico presto quoique je dise