Certes, je n'ai pas fabriqué les samples de batterie mais pour le reste c'est de mon cru !
Je compose rarement mes morceaux sur le mode narratif. Je pars souvent d'une envie ou d'une intention : m'amuser sur du gros son, mélanger des genres, chercher des harmonies étranges, bref, ça dépend.
En électro, je commence souvent par une recherche de sons : j'en trouve, j'en modifie, j'en crée à partir de rien ou d'une prise de son, etc ... Puis avec ces sons je laisse mes envies et mon inspiration s'exprimer, en tâchant de ne pas trop intellectualiser (c'est anti-productif chez moi) pour trouver les premières idées, qu'elles soient rythmiques ou mélodiques. J'essaie en fait d'atteindre une sorte d'écriture spontanée et automatique. Puis dans un second temps je prends un peu de recul, j'analyse et regarde si c'est intéressant, cohérent et surtout si ça me plait encore au bout d'une vingtaine d'écoutes. Je continue comme ça jusqu'au mix final en peaufinant les structures et les transitions.
Puis à la toute fin je regarde quelles images me viennent et je donne un titre. Ici je voyais bien l'histoire d'une armure, de sa construction à coup de marteau dans la forge à son premier combat, puis elle devient peu à peu mythique, gagnant en réputation, une légende se crée autour d'elle et pour finir elle livre le dernier combat de sa vie. Ouais bon je sais j'ai trippé !
Pour des compos orientées métal, jazz ou symphonique, ma démarche est sensiblement la même : j'ai envie de ressentir une émotion plutôt que de raconter quelque chose de spécifique. Je cherche plus à faire passer des sensations que des messages.
Voilà
