Pourquoi le son 3D a un avenir !
- Foxp2
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He bien...du monde a raccroche les wagons... Labroue (cher Philippe) je suis relativement d'accord avec toi.. les pieces musicales en "surround" sont essentiellement acousmatiques il est rarement question d'immersion, encore une fois les musiciens ouvrent les chemins du son.
De mon point de vue, une realistion "acousmatique" donne au 5.1 contemporain (sans jeu de mot) sa pertinence. En surround, a la captation, la valeur ajoutee de composer les evenements ou une partie des evenements, realiser le son, dans un espace complexe, justifie a mes yeux l'interet de la production surround actuelle, mais il ne s'agit dans le meilleurs des cas de signaux stereo recombines ou de mono dirigee, c' est deja bcp , le champ de creation est immense, mais pour ce qui est de l'immersion c'est une histoire qui appartient au futur.
De mon point de vue, une realistion "acousmatique" donne au 5.1 contemporain (sans jeu de mot) sa pertinence. En surround, a la captation, la valeur ajoutee de composer les evenements ou une partie des evenements, realiser le son, dans un espace complexe, justifie a mes yeux l'interet de la production surround actuelle, mais il ne s'agit dans le meilleurs des cas de signaux stereo recombines ou de mono dirigee, c' est deja bcp , le champ de creation est immense, mais pour ce qui est de l'immersion c'est une histoire qui appartient au futur.
Ê pericoloso sporgersi!
Yes Sir, si sur le plan horizontal, nous sommes légèrement habillés pour l'hiver, alors sur le plan de la hauteur, là nous sommes tout nus. Certes il vaut mieux une bonne immersion horizontale qu'une mauvaise verticale ... ... ... Mais, encore une fois nos oreilles perçoivent bien la hauteur dans le monde réel.
Dans le tétraèdre, la fameuse composante du "Z" est encore à naître sauf cas très particulier, ici de type Grame ou Gmvl. Dolby a bien normé une écoute avec en plus 2HP en hauteur, mais personne ne l'exploite. Si, par hasard et par exemple Herald nous écoute, que font les chercheurs des labos des jeux vidéos sur ces questions
Bonne soirée à tous.
Philippe, merci pour ton boulot au sujet des Rencontres Sonores
Dans le tétraèdre, la fameuse composante du "Z" est encore à naître sauf cas très particulier, ici de type Grame ou Gmvl. Dolby a bien normé une écoute avec en plus 2HP en hauteur, mais personne ne l'exploite. Si, par hasard et par exemple Herald nous écoute, que font les chercheurs des labos des jeux vidéos sur ces questions
Bonne soirée à tous.
Philippe, merci pour ton boulot au sujet des Rencontres Sonores
Bonjour à tous,
Je me suis intéressé, il y a quelque temps, à la notion de verticalité dans l'espace sonore. Après avoir réalisé quelques expériences qui m'ont mené sur rien de probant, j'ai néanmoins pu en déduire plusieurs développements :
- tout d'abord la notion de perception de la verticalité d'un son n'est pas du, comme en stéréophonie, à la réunion de deux signaux sonores (L et R, G et D). Ce serait trop facile. Ramené à la dimension verticale, nous n'avons pas un signal "haut" et un signal "bas" pour composer les différentes positions verticales. Donc rien ne sert d'appliquer la notion de stéréophonie (en tournant la ligne de 90°) à l'espace verticale, ce serait une erreur de route.
- Ensuite, j'ai constaté que la définition de la verticalité se trouve dans l'onde sonore elle-même. J'en ai déduit cela en observant les variations internes de phase d'une onde sonore complexe dont la source bougeait sur une ligne verticale, variations entre sa fréquence fondamentale et ses groupes d'harmonique.
- Enfin, il est clair que le positionnement vertical est caractérisé également par l'environnement, autant celui du lieu (présence du sol, présence d'un ciel, etc...) que celui du capteur (positionnement sur un buste de corps et sur une tête, etc...).
L'expérience n'a aussi enseigné que l'on ne peut percevoir la verticalité d'une source sonore que dans une situation mouvante :
- mouvante dans l'espace : un déplacement d'un objet émettant un son, ou déplacement du capteur (plus le son est pur, plus le chien tourne la tête afin d'identifier la provenance verticale de la source),
- mouvante dans le temps : enclenchement ou arrêt d'une source fixe, transitoire d'attaque, etc...
On peut également en déduire que les sons purs sont très difficilement positionnables dans l'espace vertical, par contre les sons riches en harmonique ou en transitoire (encore mieux) peuvent facilement être positionnés par un auditeur fixe.
Pour compenser la difficulté de positionnement des sons purs, l'auditeur tourne, bouge. Le chien en tournant la tête tente de changer de système de perception : il va essayer d'appliquer son capteur stéréophonique horizontal, en l'inclinant, le substituant au principe de captation de la verticalité, incapable de fonctionner en présence d'un son pur. Les être-vivants possèdent ce réflexe bien connu.
Tout cela force à distinguer cette notion de verticalité du principe de la stéréophonie. Pour réaliser cette verticalité, il nous faut fabriquer un capteur (sorte de microphone spécial) et un moyen de reproduction. Si d'un côté, je peux vous proposer un système de captation simple qui permet d'enregistrer les variations de groupe d'harmonique par rapport à la fondamentale lors d'un mouvement vertical, j'ignore comment réaliser le diffuseur, le haut-parleur...
Ce haut-parleur devrait avoir une courbe de phase faite (moins de 5° de variation), et il n'existe pas aujourd'hui (ni dans les HP, ni dans les casques). Il peut exister d'une manière logiciel, aboutissant à une sortie chiffrée. Il faudra se contenter d'une sortie papier, pas d'une écoute.
Voici un des principes de captation, je viens de vous le dessiner rapidement sur un logiciel d'Autodesk dans ce fichier joint. On peut constater que Schoeps a introduit de principe dans sa sphère KFM6; on pourrait dire alors que cette sphère est capable d'enregistrer les variations stéréophoniques d'horizontalité, ainsi que les variations de verticalité des sources sonores.
Je compte un jour reprendre ses études passionnantes.
Bien amicalement.
Je me suis intéressé, il y a quelque temps, à la notion de verticalité dans l'espace sonore. Après avoir réalisé quelques expériences qui m'ont mené sur rien de probant, j'ai néanmoins pu en déduire plusieurs développements :
- tout d'abord la notion de perception de la verticalité d'un son n'est pas du, comme en stéréophonie, à la réunion de deux signaux sonores (L et R, G et D). Ce serait trop facile. Ramené à la dimension verticale, nous n'avons pas un signal "haut" et un signal "bas" pour composer les différentes positions verticales. Donc rien ne sert d'appliquer la notion de stéréophonie (en tournant la ligne de 90°) à l'espace verticale, ce serait une erreur de route.
- Ensuite, j'ai constaté que la définition de la verticalité se trouve dans l'onde sonore elle-même. J'en ai déduit cela en observant les variations internes de phase d'une onde sonore complexe dont la source bougeait sur une ligne verticale, variations entre sa fréquence fondamentale et ses groupes d'harmonique.
- Enfin, il est clair que le positionnement vertical est caractérisé également par l'environnement, autant celui du lieu (présence du sol, présence d'un ciel, etc...) que celui du capteur (positionnement sur un buste de corps et sur une tête, etc...).
L'expérience n'a aussi enseigné que l'on ne peut percevoir la verticalité d'une source sonore que dans une situation mouvante :
- mouvante dans l'espace : un déplacement d'un objet émettant un son, ou déplacement du capteur (plus le son est pur, plus le chien tourne la tête afin d'identifier la provenance verticale de la source),
- mouvante dans le temps : enclenchement ou arrêt d'une source fixe, transitoire d'attaque, etc...
On peut également en déduire que les sons purs sont très difficilement positionnables dans l'espace vertical, par contre les sons riches en harmonique ou en transitoire (encore mieux) peuvent facilement être positionnés par un auditeur fixe.
Pour compenser la difficulté de positionnement des sons purs, l'auditeur tourne, bouge. Le chien en tournant la tête tente de changer de système de perception : il va essayer d'appliquer son capteur stéréophonique horizontal, en l'inclinant, le substituant au principe de captation de la verticalité, incapable de fonctionner en présence d'un son pur. Les être-vivants possèdent ce réflexe bien connu.
Tout cela force à distinguer cette notion de verticalité du principe de la stéréophonie. Pour réaliser cette verticalité, il nous faut fabriquer un capteur (sorte de microphone spécial) et un moyen de reproduction. Si d'un côté, je peux vous proposer un système de captation simple qui permet d'enregistrer les variations de groupe d'harmonique par rapport à la fondamentale lors d'un mouvement vertical, j'ignore comment réaliser le diffuseur, le haut-parleur...
Ce haut-parleur devrait avoir une courbe de phase faite (moins de 5° de variation), et il n'existe pas aujourd'hui (ni dans les HP, ni dans les casques). Il peut exister d'une manière logiciel, aboutissant à une sortie chiffrée. Il faudra se contenter d'une sortie papier, pas d'une écoute.
Voici un des principes de captation, je viens de vous le dessiner rapidement sur un logiciel d'Autodesk dans ce fichier joint. On peut constater que Schoeps a introduit de principe dans sa sphère KFM6; on pourrait dire alors que cette sphère est capable d'enregistrer les variations stéréophoniques d'horizontalité, ainsi que les variations de verticalité des sources sonores.
Je compte un jour reprendre ses études passionnantes.
Bien amicalement.
- Kewl
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Bon, il y a plusieurs choses dans ce post avec lesquelles je ne suis pas d'accord (il faut faire la différence entre la captation, la reproduction et la perception...), mais pour ce qui est de la sphère KFM6: une captation fait avec le KFM6 encode la différence de pression et de temps entre les deux capteurs, sans pouvoir encoder, dans son usage normal, l'avant de l'arrière. Donc pas plus le haut que le bas, à moins de faire pivoter la sphère pour qu'un capteur soit en haut et l'autre en bas.Labroue a écrit :On peut constater que Schoeps a introduit de principe dans sa sphère KFM6; on pourrait dire alors que cette sphère est capable d'enregistrer les variations stéréophoniques d'horizontalité, ainsi que les variations de verticalité des sources sonores.
- Daniel
C'est bien mal connaitre son principe de fonctionnement et ses possibilités. La sphère Schoeps KFM6 est biensûr capable d'encoder la verticalité. Ouliez d'abord tout ce qui concerne la stéréophonie. Ensuite observez de près, à la loupe, l'une de ses capsules, vous comprendrez tout de suite. Car elles sont en rapport avec le principe de j'ai dessiné plus haut, même si je ne suis pas un grand dessinateur (cher Dupont).
Évidemment, dans le champs horizontal, il ne sera pas possible de distinguer ce qui vient de l'avant de ce qui vient de l'arriére. Ce n'est pas le sujet de mon exposé, restreint à la seule étude de la verticalité.
Je vous rassure, j'ai passablement étudié en théorie ce principe de verticalité pour pouvoir me permettre d'en tracer ici quelques points de départ de discussion.
Bien cordialement.
Évidemment, dans le champs horizontal, il ne sera pas possible de distinguer ce qui vient de l'avant de ce qui vient de l'arriére. Ce n'est pas le sujet de mon exposé, restreint à la seule étude de la verticalité.
Je vous rassure, j'ai passablement étudié en théorie ce principe de verticalité pour pouvoir me permettre d'en tracer ici quelques points de départ de discussion.
Bien cordialement.
- Kewl
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Bon, je maintiens ma position et j'en rajoute.
Dans sa configuration actuelle, le KFM6 n'encode pas la verticalité (d'ailleurs si c'était possible, la différence avant arrière serait aussi encodée) parce qu'il ne dispose pas des "mécanismes" nécessaires dans le plan médian pour encoder cette information. Chez l'humain, ce "dispositif" d'encodage dans le plan médian (qui permet de distinguer le haut du bas et l'avant de l'arrière) s'appelle l'oreille externe (pavillon).
- Daniel
Dans sa configuration actuelle, le KFM6 n'encode pas la verticalité (d'ailleurs si c'était possible, la différence avant arrière serait aussi encodée) parce qu'il ne dispose pas des "mécanismes" nécessaires dans le plan médian pour encoder cette information. Chez l'humain, ce "dispositif" d'encodage dans le plan médian (qui permet de distinguer le haut du bas et l'avant de l'arrière) s'appelle l'oreille externe (pavillon).
- Daniel
Ahhhhhh !
Je suis désolé de vous voir tomber dans le piège d'un abîme profond (je tiens à vous porter secours de suite) ! Sachez que la KFM6 possède l'équivalent acoustique d'un pavillon simplifié, eh oui. Observez-là, je vous en conjure. J'en ai acheté une rien que pour l'observer (bon ça fait plus mal au porte-feuille qu'aux yeux...).
Et vous constaterez de ce fait que les capsules s'orientent à la verticale.
Bien amicalement.
Je suis désolé de vous voir tomber dans le piège d'un abîme profond (je tiens à vous porter secours de suite) ! Sachez que la KFM6 possède l'équivalent acoustique d'un pavillon simplifié, eh oui. Observez-là, je vous en conjure. J'en ai acheté une rien que pour l'observer (bon ça fait plus mal au porte-feuille qu'aux yeux...).
Et vous constaterez de ce fait que les capsules s'orientent à la verticale.
Bien amicalement.