Burns, c'est très controversé...
L'explication la plus courante est la suivante :
Lorsqu'on échantillonne un signal, on est supposé le prélèver à des intervalles parfaitement réguliers déterminés par la fréquence de l'horloge du convertisseur.
Or elle n'est jamais parfaitement stable. On prélève donc un peu trop tôt ou un peu trop tard. Lors de la conversion en analogique, on restitue des valeurs à des intervalles temporels théoriquement toujours les mêmes, en réalité dépendant de la position dans le temps de chaque échantillon délivré par le train AES.
La précision de cette position dans le temps est influencée par tous les traitements du flux numérique. Si les horloges de tous les appareils sont imprécises elles vont faire fluctuer très légèrement cette position dans le temps de chaque échantillon.
A cela il faut ajouter le fait que se produisent des phénomènes de réflexions des ondes carrées du train numérique AES dans les câbles et des variations d'amplitude en fonction de la fréquence qui vont "arrondir" la forme des impulsions, créant de nouvelles imprécisions. On appelle ça le jitter (la gigue en bon français).
Toutes ces imprécisions font que que l'échantillon ne sera pas recréé exactement au moment correspondant à celui où il a été crée à la numérisation, créant ainsi une distortion.
Légère bien sûr et sans doute non mesurable, mais l'oreille perçoit cela comme "sonnant" plus ou moins bien ou plus ou moins clair et cristallin pour reprendre tes termes.
D'où l'influence bénéfique d'une horloge unique et d'autant plus précise pour améliorer la situation.
A+
PS : Blackburst ne se dit que pour la référence video (le terme black dit bien qu'il s'agit d'une image mise au noir, et le burst est une salve de la sous-porteuse couleur PAL). En audio on ne parle en général que d'horloge AES, à ne pas confondre non plus avec l'horloge MIDI qui est différente. Mais ça, je crois que vous êtes au courant
